Laïcité et société

Laïcité et société


 

Photo avec les lauréats du prix de la laïcité 2023, remis par Sabrina AGRESTI-ROUBACHE, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée de la citoyenneté et de la ville.

Invitée : Madame Baïa ADJI, association OLAÏC 34

Diffusion : vendredi 5 avril 2024 10h00

Rediffusion : dimanche 7 avril 2024 19h15

Animation: Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

Aujourd’hui, nous abordons un thème différent des précédentes émissions, un sujet de société : la laïcité. Nous accueillons Madame Baïa ADJI, présidente de l’association OLAÏC 34 (Observatoire de la laïcité en Coeur d’Hérault). qui diffuse avec conviction et, partage avec les acteurs sociaux et les éducateurs, la volonté du respect de la laïcité dans notre région.

Alix Audurier-Cros présente une synthèse sur la laïcité en France, l’origine du mot son origine Laos , son évolution: déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, séparation de l’Eglise et de l’Etat 1905, constitutions 1946, 1958) et la volonté du législateur de garantir les libertés individuelles (de penser, de conscience, se déplacer, voyager…) dans le respect de celles des autres.

Après avoir rappelé son parcours professionnel, Madame ADJI nous explique l’origine de son attachement à la laïcité.  Elle nous présente les différentes actions de l’association (créée en 2011): site internet, contes, conférences, diaporama… Les thèmes en sont divers pour combattre les préjugés: les libertés, l’acceptation des autres, le dialogue interculturel. 

Ainsi, OLAÏC 34 a reçu en 2022, le prix de la laïcité du Ministère de l’intérieur et des Outre-mer pour ses actions et ses projets. En 2024, les actions se poursuivent avec outre les interventions dans les établissements d’enseignement, la marche de la laïcité le 21 mai au pic Saint-Baudille, la présentation de la collection des bustes de Marianne en Hérault et des échanges avec la Confédération syndicale des femmes, etc…

Crédits photos: Ministère de l’intérieur et des Outre-mer

Pour en savoir plus :

www.laicite.fr

AAC. La laïcite

Patrimoine et musique: l’abbaye de Sylvanès

Patrimoine et musique: l’abbaye de Sylvanès


Invité : Michel Wolkowitsky, directeur de l’Abbaye de Sylvanès, Centre culturel de rencontre

Diffusion : vendredi 1 mars 2024 10h00

Re-diffusion : dimanche 3 mars 2024 19h15

Animations : Alix Audurier-Cros et Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

Aujourd’hui, nous invitons Michel Wolkowitsky, directeur de l’Abbaye de Sylvanès, Centre culturel de rencontre, maire de Sylvanès. Passionné par la musique depuis sa jeunesse, historien de l’art, formation au Conservatoire à Toulouse et à l’Institut pontifical de musique sacrée à Rome, enseignant (chant), il s’est lancé avec le frère dominicain et compositeur André Gouzes dans la restauration de l’abbaye de Sylvanès, il y 50 ans.

Datant du XIIème siécle, classée monument historique depuis 1862, l’abbaye est maintenant le siège d’un centre de culture, d’art et de spiritualité, proposant des stages de pratique artistique, des colloques et organisant un festival annuel. Labellisé en 2015 Centre culturel de rencontre, le thème du centre est “Musiques et dialogue de cultures“.  Il accueille des artistes et créateurs en résidence, et de nombreux stagiaires, environ 500 par an. Au total, une trentaine de concerts sont donnés pendant le festival en été. M. Wolkowitsky a développé des échanges avec des musiciens de tous les pays du monde notamment de Chine, du Japon, d’Afrique noire, du Moyen-Orient et évidemment de la zone méditerranéenne.

L’acoustique de l’église – qui est encore une église paroissiale – est remarquable du fait de sa nef unique; elle permet une expression exceptionnelle de la musique vocale.

Située en zone rurale, avec une vocation affirmée de formation, une chorale de 200 élèves a été créée avec les écoles de tous les villages de la Communauté de Communes Monts, Rance et Rougier dans le sud de l’Aveyron qui donne un spectacle à la fin de chaque année scolaire.

M. Wolkovitsky décrit ses autres activités en Coeur d’Hérault: direction du programme de musique baroque et vocale de Saint-Guilhem-le-désert ainsi que le festival d’art lyrique de Pézenas avec une “master-class” deux fois par an.

Il nous invite tous et toutes au nombreux concerts de la 47ème édition du Festival de Sylvanès (14 juillet – 1 septembre 2024) qui célébreront cette année la femme: créatrice, interprète, inspiratrice…

Pour en savoir plus:

www.sylvanes.com

Les sols des déserts : quelles leçons pour la zone méditerranéenne ?

Les sols des déserts : quelles leçons pour la zone méditerranéenne ?

 

Invité : Marc Ducousso, chercheur, microbiologie des sols, Cirad Montpellier

Diffusion : vendredi 3 mai 2024 10h00

Re-diffusion : dimanche 5 mai 2024 19h15

Animations : Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Technique : Axel Sauvajon

Relevé et prélèvement de sol à Thurbab

Aujourd’hui, nous allons partir dans les déserts d’Arabie saoudite et du Sud-marocain, avec un chercheur du Cirad, Dr Marc Ducousso, docteur en agronomie, spécialiste de la microbiologie des sols. Il nous raconte  comment les plantes peuvent se développer dans les déserts. Après avoir décrit son parcours professionnel (Afrique, Nouvelle-Calédonie), il explique l’objectif de son travail : l’étude du rôle des micro-organismes du sol pour comprendre les écosystèmes. Deux catégories de micro-organismes sont particulièrement analysées: les champignons du sol (symbiotes et autres) et les bactéries. Les plus techniques de biologie moléculaire sont utilisées. Le choix de ces zones d’étude avec des conditions de climat extrêmes (désert, sols métallifères) lui permet de décrire le fonctionnement des plantes en condition de survie: par exemple, comment des plantes peuvent fleurir alors qu’il n’a pas plu pendant plus de 20 mois?. Il lance ainsi une réflexion sur la notion de fertilité des sols.

Floraison à Sharaan

Ilôt de fertilité formé autour d’un Haloxylon salicornicum

Il montre aussi l’intérêt d’appliquer ces études à d’autres disciplines comme  l’archéologie, dans ce cas : analyses des sols dans et autour des ruines d’un fort romain abandonné il y a 1500 ans. Enfin, il aborde l’utilisation de certaines plantes qui pourraient contribuer plus efficacement au stockage du carbone dans les zones arides.

Ces études visent ainsi à trouver des pistes pour une restauration écologique des zones arides.

Ce travail est conduit par des équipes internationales  de Pologne, Allemagne, Italie, Tchéquie, Finlande, de l’université King Abdullah des Sciences et technologies du Royaume d’Arabie saoudite, de l’université polytechnique Mohamed VI du Maroc.

Pour en savoir plus:

Environmental Microbiology. 2023. Boivin et al. Revealing human impact on natural ecosystems through soil bacterial DNA. 1-13

Trends in Pant Science. 2023. Heribert Hirt, Hassan Boukcim, Marc Ducousso, Maged M. Saad. Engineering carbon sequestration on arid lands? 28, 11.

Agriculture biologique en Coeur d’Hérault

Agriculture biologique en Coeur d’Hérault

 
Invitées : Melody Hesse d’Alzon, paysanne-boulangère, Le Pouget

Servane Penvern, animatrice du programme Agriculture biologique à l’INRAE, Ingénieure de recherche en agronomie et cheffe de projet du métaprogramme METABIO sur le changement d’échelle de l’AB

Diffusion : vendredi 5 janvier 2024 10h00

Re-diffusion : dimanche 7 janvier 2024 19h15

Animations : Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

 

Pour parler de ce sujet, toujours controversé, nous avons invités deux spécialistes oeuvrant pour la promotion de l’agriculture biologique, mais dans des secteurs différents: Madame Servane Penvern, chercheuse dans la recherche institutionnelle française, et Madame Melody Hesse d’Alzon, paysanne – boulangère, agricultrice depuis 2016.

Après avoir rappelé en quelques mots l’histoire du “bio”, Servane Penvern décrit les principes de l’agriculture biologique (santé, écologie, préservation de l’environnement, équité) qui sont à l’origine du cahier des charges actuel européen et français. Melody Hesse d’Alzon, explique son choix de faire du pain à l’ancienne en assurant la production de son blé sans irrigation, ni intrant chimique, son stockage, la préparation de la farine, sa cuisson et sa  commercialisation.

Si le programme dont s’occupe Servane Penvern est ambitieux : Quel changement d’échelle pour le “bio”?  (consommation, production, transformation…), les consommateurs sont confrontés à de nouveaux  labels : HVE (haute valeur environnementale), Nutriscore,  entraînant une certaine perplexité et des incompréhensions dans leur choix. Dans la crise actuelle, les systèmes “bio” n’ont pas subi la hausse des coûts des matières premières comme les systèmes conventionnels, ont montré une résilience certaine, qui s’est traduit par un maintien de des prix de vente comme pour Melody Hesse d’Alzon.

Les perspectives pour le bio sont optimistes. Le département de l’Hérault présente 24% de sa superficie agricole en agriculture biologique. Récemment, la région Occitanie a lancé un plan Bio pour développer la consommation des ménages, notamment en créant un réseau de plateformes commerciales Manger Bio.  Pour Melody et Servane, le défi du “bio” est dans les mains des producteurs et des consommateurs.

Pour en savoir plus:

www.coeur-herault.fr

 

Au fil de l’eau – L’atelier de menuiserie ébénisterie à Pézenas

Au fil de l’eau – L’atelier de menuiserie ébénisterie à Pézenas

Invité : Monsieur Serge Ivorra, maître-artisan en métier d’art avec la mission locale Cœur d’Hérault accompagnée par Naïma Sennoune

Diffusion : vendredi 1 décembre 2023 à 10h00

Re-diffusion : dimanche 3 décembre 2023 à 19h15

Technique : Marie Laloum et Axel Sauvajon

Animateurs : Alix Audurier-Cros et Hubert de Bon

La visite de l’atelier de Serge Ivorra, maître compagnon, menuisier et ébéniste, installé à Pézenas depuis 1976 permet de présenter la richesse et la diversité d’un métier manuel à un groupe de  la mission  jeunes. M. Ivorra explique les composantes de son activité : choix des essences de bois (amarante, frêne, orme, robinier faux-acacia..), les différents outils et machines, les travaux  de restauration et de création. Il insiste beaucoup sur la nécessité de dessiner par soi-même ses projets  au-delà des outils modernes de conception assistée par ordinateur.

Ensuite, la visite du musée de la Porte et de la Ferronnerie qu’il a créé, nous entraîne dans  une histoire des portes et fenêtres de notre région, avec notamment, la reconstitution d’une porte d’il y a cinq mille ans. Il détaille les astuces de réparation des pièces de menuiserie, issues souvent des expériences des charpentiers de marine comme l’assemblage en trait de Jupiter. Il n’oublie pas l’évolution de la ferronnerie pour maintenir, ouvrir et fermer portes et fenêtres.

Un artisan d’art au service de la beauté et de l’authenticité qui fait vivre son métier formant de nombreux jeunes à la fois pour ne pas perdre les gestes de son métier et leur faire découvrir toute la richesse du travail du bois.

  

 

Pour en savoir plus :

  • sergeivorra.fr

Au fil de l eau – Aménagement et paysage: itinéraire d’une architecte

Au fil de l eau – Aménagement et paysage: itinéraire d’une architecte

Invitée: Catherine Boutry, architecte et urbaniste

Diffusion: vendredi 3 novembre 2023 à 10h00

Re-diffusion: dimanche 5 novembre 2023 à 19h15

Animations: Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Technique : Axel Sauvajon

 

*Le jardin de la Reine à Montpellier

Nous accueillons aujourd’hui Madame Catherine Boutry, architecte-urbaniste et paysagiste d’aménagement,  qui a été chargée de mission au Service départemental de l’architecture et du patrimoine de l’Hérault  de 1996 à 2013. Elle va nous parler de son expérience professionnelle, de ses études, de son engagement  et de ses réflexions sur l’aménagement des paysages et des villes qui nous entourent.

Elle a fait ses études à Paris, mais aussi en Italie autour des années 68, et a été la première femme dans un des  ateliers «  extérieurs « de l’école des Beaux-arts.

Elle raconte ses débuts ,à titre libéral ou en agence , puis elle évoque son travail sur les documents d’urbanisme et notamment les tracés d’autoroutes urbaines. Son expérience sur les banlieues en pleine expansion dans les années 80s, a mis en évidence la nécessité de prendre en compte la nature, et le patrimoine dans la réalisation des opérations d’aménagement.

Elle aborde les problèmes de l’organisation de la profession , qui s’occupe de l’aménagement de la ville et des relations avec les élus qui sont les décideurs finaux. Elle appelle à un décloisonnement des différentes spécialités et un retour collectif  sur le terrain.

Son passage au département de l’Hérault, sur la mise en valeur de son patrimoine architectural, urbain et paysager, l’a conduite à  intervenir sur les villages et sites remarquables de notre région (Saint-Guilhem-le -Désert, lac du Salagou, …). Après l’embellissement, comment gérer le tourisme saisonnier et comment y attirer des jeunes pour y vivre à l’année. L’enjeu du développement des “bourgs-centres” et la nécessité de réinvestir les centres de village est essentiel.

Enfin, la bataille de l’arbre dans la ville est abordée en tenant compte de la durée de sa vie, de sa gestion technique et du confort (vue, couleur, diminution des températures) qu’il apporte aux habitants.

Opération Grand site des Gorges de l’Hérault

Pour en savoir plus:

Nouvelles perspectives pour l’A.86 -DDE 94-BOUTRY-Colboc

Des arbres dans la ville-l’urbanisme végétal -Actes sud -Caroline Mollie

Art et ville -bilan des rencontres -IFA DAU DATAR DAP -1995

Espaces publics-esprit méditerranéen -atelier régional pour les espaces publics-C.Boutry-mission architecture et art urbain 1994

Fabrique du paysage. F.Deck 1994

Bien commun et attachements au Salagou

Bien commun et attachements au Salagou

 
Invité : François Bousquet, docteur en sciences sociales,

Diffusion : vendredi 6 octobre 2023 10h00

Re-diffusion : dimanche 8 octobre 2023 19h15

Animation: Hubert de Bon

Technique: Axel

Rizières et canal dans le bassin de Lingmuteychu, au Bhoutan

Nous accueillons François Bousquet, docteur en sciences sociales, chercheur au Cirad, de l’Unité Mixte de Recherches SENS (Savoirs, environnement et société) basé à Montpellier.

Après une enfance passée en partie en Afrique et Amérique du Sud, François Bousquet décrit sa carrière de chercheur au CIRAD depuis 30 ans dans de nombreux pays tropicaux (Mali, Thaïlande, Sénégal…). Tout en restant spécialiste de l’eau, il évolue vers les sciences sociales en utilisant la modélisation. C’est d’abord la modélisation des systèmes complexes, puis la modélisation d’accompagnement (utilisation de jeux de rôles..).

Dans un premier exemple basé sur son expérience au Bhoutan, il explique comment la modélisation permet de faire discuter des acteurs avec des points de vue opposés. Dans ce cas, l’objet du travail vise à trouver des solutions pour le partage d’une ressource commune: l’eau, entre plusieurs villages.

Puis, il présente un deuxième exemple: le lac du Salagou. Il fait l’objet d’un projet de recherche récent visant à étudier la vulnérabilité du lac de Salagou au changement climatique, financé par une fondation suédoise, qui associe François Bousquet au philosophe allemand Tilman Hertz de l’université de Stockholm. Le travail est centré sur les relations  (affectives, fonctionnelles, opérationnelles..) entre tout ce qui vit, travaille, habite autour du lac et l’utilise : personnes, animaux, plantes, eau… développant de nouveaux outils comme le théâtre participatif. Le projet doit se poursuivre jusqu’en 2025.

Le lac du Salagou été 2023

Pour en savoir plus:

https://umr-sens.fr/

 

Gestion de l’eau dans le département de l’Hérault

Gestion de l’eau dans le département de l’Hérault

Invités: Christophe Vivier, directeur  Etablissement Public Territorial du Bassin du fleuve Hérault (EPTB), Clermont-l’Hérault

Antoine Baillieux, hydrogéologue, chargé d’opération eau potable, Service AMO, Direction de l’assistance technique aux collectivités, DGA Aménagement du territoire –

Diffusion: 16 juillet 2023 à 10h00

Animateurs: Alix Audurier-Cros, Hubert de Bon

Technique: Axel Sauvajon

Nous accueillons aujourd’hui, deux spécialistes de l’eau travaillant dans l’Hérault pour nous parler de cette ressource vitale dans cette année de sécheresse.

Après avoir rappelé que l’eau est un patrimoine commun de la nation (loi sur l’eau de 1992), Christophe Vivier décrit les missions de l’EPTB qui concerne l’ensemble des territoires du bassin versant de l’Hérault soit 166 communes et 200 000 habitants du Mont Aigoual à Agde. Il s’agit de répartir la ressource en eau de ce bassin entre les différents usagers. Globalement, la moitié des ressources est destinée à l’eau potable et l’autre à l’irrigation.  Le lieu de discussion de l’affectation des quotas disponibles est la commission locale de l’eau (CLE) qui rassemble les services de l’Etat, les usagers et les collectivités locales. Antoine Baillieux décrit les missions du département dans la gestion de l’eau potable: partenaire technique et financier des acteurs du territoire, gestion des barrages du Salagou et des Olivettes, et l’observatoire Climatologie-Eau-Environnement littoral.

L’eau souterraine représente 95% de la ressource en eau potable du département exploitée par 600 captages pour un volume de un demi-million de m3/jour. Chaque mois, un bulletin est émis pour le grand public. A. Baillieux détaille ensuite les caractéristiques des différentes ressources : les ressources des massifs calcaires du nord du département, les aquifères karstiques, à l’ouest des aquifères irréguliers de massifs hétérogènes (schiste, grès, calcaire) et la nappe alluviale de l’Hérault.

C. Vivier nous précise qu’il observe une baisse des consommations individuelles due à une prise de conscience des habitants des limites de la ressource en eau. Si actuellement, les ressources en eau sont satisfaisantes au niveau du département, indépendamment des variations saisonnières, l’augmentation de la population et des activités économiques nous oblige à réfléchir collectivement aux évolutions nécessaires de nos modes de consommation et la gestion de cette ressource indispensable à la vie.

Pour en savoir plus:https://fleuve-herault.fr/

https://www.herault.gouv.fr/index.php/Actions-de-l-Etat/Environnement-eau-chasse-risques-naturels-et-technologiques/Eau/Secheresse/Etat-de-la-ressource-en-eau-15-juin-2023/Etat-des-ressources-en-eau

https://odee.herault.fr/

Au fil de l’eau – Le jardin du cloître de l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert

Au fil de l’eau – Le jardin du cloître de l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert

 


 
Invités : Laurent Paya et les élèves du lycée agricole de Gignac

Animation : Alix Audurier-Cros

Diffusion: vendredi 2 juin 2023 10h00

Re-diffusion : dimanche 4 juin 2023 19h15

Reportage: Marie Laloum, technique: Axel Sauvajon

Pour cette émission, nous nous sommes appuyés sur un projet des élèves de BTS  du lycée agricole de Gignac sur la restauration du jardin du cloître de l’abbaye bénédictine de Saint-Guilhem-le-Désert. Le cloître a été déménagé au musée des cloîtres à New York au début du XXé siècle, puis des fouilles archéologiques ont été réalisées laissant un jardin très sommaire avec calades et cyprès .

Une première étude de restauration a été proposée par le lycée agricole de Gignac et acceptée par la mairie de Saint-Guilhem, la direction régionale des affaires culturellesAlix Audurier-Cros professeur émérite de géographie et d’architecture et Laurent Paya, docteur en histoire de l’art et enseignant à Gignac animent cette visite.

Après avoir décrit les éléments bâtis (église romane du XIé siècle) et naturels (le Verdus et autres ruisseaux, pinède de Pins de Salzmann) de ce site, les différents aspects de la restauration sont abordés : le cadre historique, les techniques d’aménagement paysager anciennes, les évolutions actuelles en art des jardins et les possibilités apportés par les techniques modernes d’irrigation et des variétés fruitières et ornementales susceptibles d’être les mieux adaptées aux changements du climat.

Ce travail doit permettre pour chacun des élèves accompagnés par leurs encadrants de proposer un réaménagement de cet espace limité qui fera l’objet d’une restitution virtuelle en 3D avec chiffrage. Ces propositions seront proposées aux commanditaires.

Au fil de l’eau – Les maisons vigneronnes dans l’Hérault à Nébian

Au fil de l’eau – Les maisons vigneronnes dans l’Hérault à Nébian

 
Avec les élèves du lycée René Gosse de Clermont-l’Hérault

Diffusion: vendredi 5 mai 2023 à 10h00

Re-diffusion: dimanche 7 mai 2023 à 19h15

Animateurs : Alix Audurier-Cros, Dominique Gannibenc

Enseignants: Véronique Gay, Philippe Beaud

Techniciens: Marie Laloum et Axel Sauvajon

Cette visite nous invite à regarder depuis la rue la composition des façades, par une analyse de l’évolution des aspects d’un village du Pays Coeur-d’Hérault et des maisons vigneronnes du Moyen-Age à nos jours. Dominique Gannibenc  brosse un tableau général de l’évolution de la viticulture  en Languedoc.

Alix Audurier-Cros explique, lors d’une pause au delà du grand porche, comment les habitations du centre médiéval de Nébian, village fortifié par une imposante enceinte, étaient alignées, mitoyennes et de taille assez limitée, due aux petits moyens des habitants. Un arrêt devant les murs en moellons montre que les matériaux utilisés étaient prélevés localement (moellons de calcaire ou de basalte; galets de rivière disposés en couche ou en blocage..). Le « fruit »de la base des murs témoigne encore d’un souci de stabilité de la construction. Le « magasin » au rez de chaussée a été transformé souvent en cave puis plus récemment en logement losque la taille le permettait. L’observation de la modénature des façades a montré une certaine recherche dans les décors et compositions des portes et des baies, associée à la construction de la première couronne autour du centre-ville ancien de Nébian.

Une pause autour de la fontaine publique « hors les murs » permet d’insister sur le fait que l’eau potable était acheminée vers celle-ci depuis des sources captées proches du village et que l’eau courante moderne n’est arrivée qu’au milieu du XXe siècle dans les maisons.

Ensuite, le desserrement des habitations, à l’extérieur du village ancien, a traduit un développement économique nouveau et l’émergence de caves indépendantes des logis, phenomènes dus au développement de la monoculture de la vigne, dans la deuxième moitié du XIXe siècle.

Enfin au XXe siècle, un nouveau changement de l’habitat s’est produit avec les modifications des maisons vigneronnes (changement d’utilisation des caves en garages) dues à l’ évolution de l’agriculture et à la réduction des surfaces viticoles. La forte demande de parcelles constructibles a conduit ensuite à l’extension des zones pavillonnaires et à l’arrivée de nouveaux habitants originaires de nos villes ( « néo urbains  ») ou de l’étranger, venus en touristes. Actuellement, les plans locaux d’urbanisme  visent à regrouper les habitats, notamment en diminuant les tailles des parcelles pour accroître la densité et en poussant à la rénovation de l’habitat ancien.