Bonjour à tous et à toutes, nous sommes le jeudi 23 janvier, voici les titres de notre Zoom Infos
1/La société Energie Renouvelable Languedoc-groupe Valeco était au tribunal judiciaire de Montpellier hier, pour répondre de la destruction d’un aigle royal. Le parquet a demandé une amende sévère et une suspension d’activité avec exécution provisoire. Nous échangerons avec Marjolaine Villey-Migraine, porte-parole du Collectif pour la protection des paysages et de la biodiversité 34-12, qui regroupe 65 associations du Nord-Hérault et du Sud-Aveyron, dont certaines se sont portées partie civile.
2/En matière de pesticides, l’Hérault est bien classé et ce n’est pas une bonne nouvelle.
https://www.generations-futures.fr/cartes-achats-phytosanitaires/
3/L’Office français de la biodiversité confirme que c’est bien un loup qui a tué trois chèvres à Pégairolles de l’Escalette.
4/L’ouverture de la piscine à l’institut médico-éducatif de Saint-André-de-Sangonis est reportée à 2026
Animatrice : Lila, lycéenne, participante aux ateliers LaboRadio, avec la complicité de Bruno Tranchant, coordinateur Jeunesse de la Communauté de Communes Vallée de l’Hérault et Samuel Heyndrickx
Crédit photo de couverture : Yann Rabanier
Emily Loizeau, artiste solaire et engagée, aux morceaux à fleurs de peau et à la peau dure, parcourue de cicatrices rock, jouera en ouverture du Festival Mots Parleurs le samedi 25 janvier à 20h au Sonambule de Gignac en cie de l’artiste multi instrumentiste Bertille et du Dj Hello Bel-Oiseau, en partenariat avec le réseau des bibliothèques de la Vallée de l’Hérault.
Ce concert profitera de la présence des organisations SOS Méditerranée et du Groupe National de Surveillance des Arbres, chères à l’esprit de l’artiste.
Elle nous interprétera son dernier album la Souterraine, aux « thématiques cette fois baignées d’espoir éperdu et déterminé » qui nous invite « à ne pas abandonner la lumière, pour regarder dans les yeux et vaincre la noirceur, et nous soulever ensemble pour rendre ce monde meilleur. »
Elle se livre avec douceur et conviction à Lila, animatrice participantes aux ateliers LaboRadio, le temps d’un échange émouvant et sincère.
Les ateliers LaboRadio, animés par RPH en partenariat avec la CCVH, sont toujours ouverts à inscription et prendrons désormais place au lycée de Gignac tous les mardi à 16H30, hors période scolaire.
Plus d’infos à : service.jeunesse@cc-vallee-herault.fr
Lila aux platines
La playlist des morceaux d’Emilie Loizeau :
1 – I Want To Turn The Volume Down – La Souterraine
2 – The Rainbow in your heart – La Souterraine
3 – La Souterraine – La Souterraine
4 – Je vois dans tes yeux – La Souterraine
5 – Le départ – bande originale du film La Vie devant elle
6 – Stuck Inside – La Souterraine
7 – L’enfant qui parlait au nom du soleil – La Souterraine
Diffusion : Mercredi 22 janvier 2024 en direct à 18h et le vendredi 24 à 22h
Invitée : Löhr Cipolat, peintre, animatrice radio, professeur, militante, administratrice à RPH, co-gérante d’un lieu association sur Nébian, etc, etc…
Animateur : Samuel Heyndrickx
Löhr Cipolat,animatrice bénévole de l’émission« Sur les Chemins d’Olympe-de Gouges évidemment » , émission aux couleurs féministes avec des éclats de luttes politiques humanistes qui défriche le patriarcat, nous présente sa nouvelle exposition au bar brasserie Le Lodéva à Lodève « WOMAN IN LANDSCAPE » jusqu’au 21 mars.
« Women in the landscape est une série de toiles et dessins dans laquelle j’ai eu à cœur de placer mon sujet de prédilection, le corps des femmes, dans des paysages divers. Auparavant, sujet premier des toiles que j’ai peintes, le corps de femmes débordait souvent du cadre, parfois morcelé, toujours décontextualisé, comme un univers en lui-même. Ici, j’ai voulu placer ces corps de femmes dans de véritables paysages, corps cachés, abîmés, dénudés, mais corps criants qui veulent prendre une place, s’imposer dans le paysage, à l’image de toutes ces femmes qui se battent pour faire entendre leurs voix, imposer leur place, lever un voile d’invisibilité. Il faudra désormais compter avec les femmes. »
On profite également de l’émission pour parler de ses futures émissions, de ses projets, de ses réflexions, de ses luttes, de ses espoirs… bref de la vie quoi. Pour 2025, Löhr Cipolat n’a pas fini de nous surprendre!
Vous pourrez la retrouver en live le 08 mars prochain le temps d’un plateau radio en direct pour la Journée Internationale des droits des femmes… + d’infos prochainement.
Plus d’infos et contact sur : locipolat.wordpress.com
Présentation officielle de Löhr Cipolat
Artiste autodidacte, Löhr Cipolat traite ses tableaux avec la même intensité que les émotions explosives qui la traversent.
Imprégnée dans son adolescence par l’expressionnisme de Munch, elle développe d’abord une peinture nerveuse, impatiente. Mais c’est dans l’expressionnisme d’Egon Schiele qu’elle se retrouve le mieux. La nudité crue dans la peinture d’Egon Schiele la perturbe autant qu’elle l’attire. Elle calme son trait, elle travaille à l’huile, elle empâte davantage. Son trait reste tendineux, mais elle gagne en volupté.
Son obsession du corps lui fait peindre des nus qui débordent du cadre, des nus qui sont comme des extraits de corps jetés au regard . Pour Löhr, le corps parle avec sa peau. Elle cherche à donner à ses corps, au-delà du modelage plastique, une sensation d’étrangeté dans la familiarité. Il n’y a rien de plus commun qu’un corps nu, et rien d’aussi étrange. Cette étrangeté est parfois malsaine, parfois attirante. Löhr Cipolat joue de ce va-et-vient entre désir et malice, entre avidité et rejet.
Les scènes d’amour qu’elle traite portent l’empreinte de ce va-et-vient. L’autre reste un étranger malgré toute l’intimité physique que j’ai avec lui. Les corps sont écorchés, les regards tournés vers l’intérieur, un malaise s’installe. Löhr Cipolat nous donne à voir ce malaise.
A travers les thématiques des Fragments amoureux, de Bordel(s), et Kannon, l’enceinte du monde, Löhr a voulu saisir ce que le corps donne à voir quand les émotions qui le traversent sont puissantes et complexes. Avec les femmes enceintes qu’elle a peintes pour Kannon, l’enceinte du monde , elle a voulu présenter un corps pris à la fois dans l’absolu de sa présence et contraint par les multiples obstacles qu’il rencontre dans sa propre transformation. Les Fragments amoureux racontent les méandres émotionnels qu’une relation amoureuse provoque. Rien de plus complexe que le sentiment amoureux et les émotions qu’il engendre. Dans Bordel(s), elle relie ces méandres de l’amour à une forme de prostitution, au bordel, je paye pour le drame amoureux ne puisse jamais se jouer…
L’amour et le corps, le corps dans l’amour, le corps pour l’amour sont un fil rouge dans sa peinture.
Avec Cacher ce sein, Löhr a mis dans son propos une note plus sociétale, mais qui n’en est pas moins liée à l’intime. Cacher ce sein, car vous ne serez plus aimable , fait-on entendre aux femmes. Alors comment concilier sa propre féminité, son désir, et une image de soi non sulfureuse ? Il faut encore se battre pour barrer l’ancestrale dichotomie de la madone et de la putain.
Elle a gardé cette note sociétale dans son travail en collaboration avec Julie Pètre, Paye tes Mamelles, Tirésias, en questionnant la définition sociétale des genres, comment cela nous situe notre place et notre rôle dans la société.
Bonjour, nous sommes le jeudi 16 janvier, les titres de notre journal local
Une convention a été signée mercredi 15 janvier entre la Ville de Clermont-L’Hérault et le parquet de Montpellier. Visant à répondre aux incivilités, elle donne des pouvoirs étendus au maire de la commune.
« Faire vivre le Nouveau front populaire sur la circonscription de l’Hérault », c’est la proposition d’un collectif citoyen. Une rencontre est prévue ce soir à 18h dans la salle municipale de Villeneuvette. Nous nous entretiendrons avec une des animatrices de ce collectif local.
Un projet de retenue hivernale à Coulobres, au nord de Béziers – qui devait être financé par le Département, a été abandonné
Nous avons évoqué mardi matin la fin de la grève à la Poste de Clermont-L’Hérault sur le site des Tannes-Basses. Nous terminerons ce journal avec Emeric Bazalgette, secrétaire général du syndicat départemental CGT de la Fédération des activités postales et de télécommunications pour comprendre les raisons de ce conflit social et sa résolution.
Diffusion : jeudi 23 janvier 2025 à 08h30 et 12h30
Animateur : Jean-Pierre Fonollosa
Invité : Françoise Cardonnet, Présidente de l’Association « Les Amis des Orgues de Clermont l’Hérault Musiques et Passions », qui organise un concert spécial musiques de films le dimanche 02 Février 2025 à 17h00 à l’Espace des Dominicains de Clermont l’hérault.
LE CAT BAIX
Ensemble de contrebasses de Catalogne
Créé en 2015, à l’occasion des Contrabaixades en Ampurdan et du Festival Mardi Graves,à l’initiative de Jean Ané, cet ensemble original à géométrie variable est composé de 10 à 12 contrebassistes (ou plus) suivant les projets : une forêt, un troupeau, très impressionnant sur scène ! Il se produit depuis sur les scènes catalanes et du sud de la France. Ainsi est née l’idée de ces joyeux camarades, perpignanais à l’origine, d’en faire un ensemble avec différentes voix superposées, comme si il était composé aussi par des violoncelles, des altos et des violons. On imagine souvent la contrebasse jouée dans l’extrême grave, mais elle s’exprime aussi dans le médium, l’aigu, et même dans le suraigu, magnifiée par des musiciens comme ceux du CAT BAIX. La contrebasse embrasse les siècles, elle est utilisée depuis le XVIIIe siècle dans tous les styles de musique : baroque, classique, romantique, contemporaine, jazz, variété, musiques traditionnelles…. Acoustique ou amplifiée, à 4 ou 5 cordes, elle est incontournable !
Le répertoire du groupe couvre quatre siècles de musiques ; nous l’entendrons ce soir dans des musiques de films, connues ou moins connues, mais sublimées par le son grave et velouté de l’ensemble…
Programme
« Musiques de Films »
G.F.Haendel (1685-1759): Sarabande
John Williams (1932) : Star Wars – Thème d’ Indiana Jones
Al Rinker (1907-1982) : Les Aristochats
Henri Mancini (1924-1994) : La Panthère Rose
Joseph Kosma (1905-1969) : En sortant de l’école
Henri D’Aubel (1830-1899) : Boute en train
Francis Lai (1932-2018) : Un homme et une femme
François (Franck) Barcellini (1920-2012) : Mon Oncle
Cyrius (Serge) Resvani (1928) : « le tourbillon » Jules et Jim
Vincent Youmans (1898-1946): Tea for two (La grande Vadrouille)
Nacio Herb Brown (1896-1964): Singing in the rain
Nino Rota (1911-1979) : Amarcord – Le Parrain
Monty Norman (1928-2022) : 007 Thème de James Bond (avec piano)
Richard Strauss (1864-1949) :2001 L’Odyssée de l’Espace (+piano !)
Ennio Moricone (1928-2020) : Le bon, la Brute et le Truand
Hans Zimmer (1957) : Pirate des Caraïbes
Dmitri Chostakovitch (1906-1975) : Valse Sérénade
Avec Tom Gélineaud (Soliste de l’Orchestre National de Montpellier Occitanie)
Quentin Wattencourt (Co Soliste Orchestre National de Montpellier Occitanie)
Jean Ané (Orchestre National de Montpellier Occitanie)
Emmanuel Massat (Professeur au conservatoire de Perpignan)
Bernard Cazauran (Ancien Soliste de L’Orch. de Paris et Professeur au CNSM de Lyon)
Claude Roger (Membre de la Cobla « Millenaria » de Perpignan
Mathieu Salas (Etudiant CNSM de Lyon)
Claude Cardonnet (Ensemble la Domitienne)
Gal.la Navarro (Duo Toi et Moi)
…Et invités surprise
Christopher Hansworth Piano
DIMANCHE 02 FEVRIER 2025 à 17h à l’Espace des Dominicains de Clermont l’hérault.
Ensemble Catbaix, 12 contrebasses !
En partenariat avec le Festival Mardi Graves
Musiques de films
De 17h à 5€. Moins de 18 ans gratuit. Réservations, Renseignements : 07 83 58 77 06
www.musiquesetpassions.fr
« Parfois pour nous comprendre nous joignions nos langues et mêlions nos salives et nos souffles et donnions à l’autre un peu des mots qui manquent à sa phrase et du sens qui manque au baiser
Les mots que tu ajoutais et ôtais à ma bouche n’étaient pas des mots mais ton corps que tu prolonges
Défaire tout cela c’est prendre le risque qu’il ne reste que des lettres et qui sait dans quelle langue elles sont écrites »
Ritta Baddoura, autrice libanaise d’expression française, vit en France depuis 2008.
Née en 1980, elle a vécu la guerre durant son enfance puis jeune adulte. Elle a commencé à écrire très tôt, en même temps qu’elle se nourrissait des livres de la bibliothèque de ses parents et qu’elle grandissait trop vite sous les bombardements ; en 2006 c’est son blog de poésie « Ritta parmi les bombes » qui l’a fait connaître. Elle pratique aussi la danse, la peinture et la musique et relie ces arts dans ses lectures-performances poétiques. Dans ses textes parfois surréalistes – en particulier le premier, Parler étrangement, qui a reçu le prix Max Jacob dans la catégorie « découverte » – le danger et la violence rôdent derrière la douceur.
Peur de rien. De presque rien. Rien de ce qui pourrait arriver ne me fait peur. Tout ce qui me fait peur vient de l’intérieur.
Une petite fille me tire vers hier. Je marche à reculons. Je me trouve au cinéma et lève la tête. Je les distingue debout en équilibre sur la rampe. Certainement ils vont vaciller. Des peuples entiers venus de tous les côtés de la mer. Les mains vides ou chargés d’animaux d’armes de machines et d’arbres de toutes sortes. En équilibre sur la rampe ils sont impatients. La petite aussi se tient tout là-haut. Elle a perdu ses parents dans le désordre.
Et son prénom et son âge.
halte poétique ‘je te poème‘ : José Manuel de Vasconcelos
Jean-Marc Barrier a rencontré José Manuel de Vasconcelos à Sète durant le festival Voix vives en été 2024.
Cette brève rencontre nous permet de découvrir l’homme et le poète, quelques-uns de ses poèmes et d’avoir quelques indications sur sa pratique d’écriture…
Né à Lisbonne en 1949, il est poète, essayiste, critique littéraire et traducteur. Il a participé à des congrès, colloques et rencontres littéraires au Portugal et dans d’autres pays. Il a traduit des poètes tels que Lorca, Montale, Saba et Valéry. Il a organisé des anthologies, notamment une sur le futurisme italien. Il est vice-président de l’Association des Écrivains Portugais, membre du PEN Club portugais et de l’Association portugaise des critiques littéraires. Collaborateur à l’Osservatorio Permanente Sugli Studi Pavesiani Nel Mondo, il a publié plusieurs essais sur Cesare Pavese en Italie. Ses poèmes ont été traduits en treize langues.
Il y avait un insecte mort quand j’ouvris le livre écrasé entre le blanc d’une page et un mot illisible sur la page suivante Je secouai la poussière qui fut vie et regardai la tache brève qui en resta comme une marque Celui qui écrivit le livre eut depuis longtemps la chance de l’insecte et moi, son lecteur, j’attends qu’un autre livre se ferme et me laisse dans les bras d’une phrase intransitive
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