L’émission EAU A LA BOUCHE de ce mois de MARS 2023 vous propose de rencontrer Marie AZORIN, relais Hérault de l’association Générations Futures qui oeuvre à protéger les générations futures des pesticides et autres chimiques… Une rencontre en préambule à la Semaine Pour les Alternatives aux Pesticides qui aura lieu du 20 au 30 mars 2023.
L’émission 100% radio nature EAU A LA BOUCHE vous parle, tous les mois, de nature, d’environnement, d’agriculture, d’éducation à l’environnement.
Cette émission est diffusée sur plusieurs radios associatives de l’Hérault et du Sud-Aveyron :
Radio Pays d’Hérault / RPH Sud (www.rphfm.org) – Le 1ier lundi du mois à 10h, en rediffusion le samedi suivant à 18h
Diffusion : Jeudi 02 mars 2023 en direct de 18h10 à 19h et vendredi 03 mars à 22h
Animateur : Samuel Heyndrickx
Invité : Enzo, Dj passeur d’émotions de la crew Napalm
Explorons ensemble toutes les facettes des différents mouvements qui parcourent la techno avec Enzo : House, Acid, Tribe, Mental, Trance… un dj qui place l’émotion et le ressenti au cœur de ses live. Il nous propose ici un florilège de son cru et nous donne à entendre d’une nouvelle oreille ce genre prolifique injustement décrié et pénalisé qui a, depuis sa création, joué avec les limites de la légalité pour s’imposer au fil des décennies comme un mouvement contestataire et antiautoritaire qui rassemble des millions de passionnés à travers le monde.
La playlist d’Enzo :
Howling – Howling (Âme Remix)
Tale Of Us – Time ( Hans Zimmer)
Eskuche – Paranoid
Boston 168 – Psy waves
Enrico sangiuliano – Moon rocks
Juno reactor – Pistolero
Bandikoot – Reverse polarity
Van der wiese – Ether
Mr GasMask – The past is alive
Kaoslog – Signal input
+
Uutai olena – Blessing of nature
Il a été relâché vendredi 10 février 2023, depuis un sommet du cœur d’Hérault(le lieu précis ne doit pas être cité pour préserver la tranquillité des oiseaux relâchés).
Le rapace blessé à la patte a été soigné pendant deux mois au centre de Villeveyrac de la LPO.
Un instant fugace mais intense pour la dizaine de personnes qui ont pu assister à l’envol du rapace, âgé d’un an, mais mesurant déjà deux mètres d’envergure.
Un reportage sonore à écouter ici :
L’aigle royal, soigné, a été relâché vendredi 10 février 2023.
diffusion : jeudi 2 mars à 20h15 rediff : vendredi 3 mars à 13h
Troisième émission au cœur de la 60ème Rencontre cinéma de Pézenas, avec au micro de Jean Montussac : avec Myriam Boyer
Myriam Boyer, tout au long de sa carrière, n’a cessé de naviguer entre théâtre, cinéma et télévision. Sur grand écran, on la retrouve dans plus d’une quarantaine de longs-métrages sous la direction de grands réalisateurs français comme Claude Sautet, Alain Corneau, Bertrand Blier, Claude Lelouch, Claude Berri pour n’en citer que quelques-uns.
Myriam Boyer, très active sur les planches remporte un premier Molière de la meilleure comédienne en 1997 pour son rôle dans la pièce Qui a peur de Virginia Woolf ? et en 2008 reçoit un second Molière pour La vie devant soi d’après le roman de Romain Gary (alias Émile Ajar), mise en scène de Didier Long. Toujours présente au théâtre, elle prend part à des pièces connues comme Misery de Stephen King et William Goldman ainsi que La Maison de Bernarda Alba de Federico Garcia Lorca. Enfin, signalons que c’est en 1998 qu’elle passe derrière la caméra pour La mère Christain, long-métrage autobiographique. Elle réalise également en 2010 le téléfilm La vie devant soi, dans lequel elle reprend le rôle de Simone Signoret interprété dans le film de Moshe Mizrahi.
Nous accueillons Benoit DAVIRON, docteur en économie, jeune retraité du CIRAD (centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) dont les laboratoires sont à Montpellier. Attiré par l’Amérique latine, il a réalisé sa thèse de doctorat sur la filière café au Mexique, puis s’est orienté vers les échanges internationaux des produits tropicaux. Ce sont: l’hévéa et le caoutchouc, le cacao, le palmier à huile et le cocotier. Il insiste sur le fait que le café est une production faite par des petits paysans. C’est un produit peu transformé dont la valorisation se fait à travers de multiples labellisations.
Il présente ensuite une analyse historique des politiques agricoles au niveau mondial. Depuis, la fin du XIXème siècle, il y a eu plusieurs révolutions techniques comme la chimie, la motorisation et l’utilisation des énergies fossiles. Jusqu’à la IIème guerre mondiale, il n’y a pas de règle sur le marché des produits agricoles. Il y a eu ensuite une libéralisation des marchés agricoles avec une baisse continue des prix agricoles internationaux. Ensuite à partir de 1986, au niveau des Etats-Unis et de l’Europe, une politique de soutien à l’agriculture a été menée, basée sur la surface, qui est encore d’actualité.
Ces évolutions correspondent à un effondrement du rendement énergétique de l’agriculture. L’agriculture est devenu essentiellement destinée à l’alimentation humaine au cours du XXé siècle. La productivité du travail s’améliore comme le rendement agricole, mais il n’y a pas d’inflexion sur le soutien à la façon de produire, sur sa transition agro-écologique .
La situation actuelle est assez figée tant que le prix de l’énergie est bas.
Enfin, sur la situation de l’agriculture dans l’Hérault, qui est spécialisée dans la viticulture, B. Daviron insiste sur le fait que l’agriculture est en concurrence avec de nombreuses activités économiques liées à son climat, comme le tourisme et la production d’énergie photovoltaïque maintenant. Le coût du foncier reste au centre de la question agricole aujourd’hui.
Pour en savoir plus:
BIOMASSE- Une histoire de richesse et de puissance. Benoît Daviron avec la collaboration de Laure Cordesse, 2019, Editions Quae
avecLucile et Théophile, musiciens montpelliérains participants aux Caminaires, formation dédiée aux musiques occitanes et catalanes.
Douze musiciens, professionnels ou amateurs, de la région Occitanie participent cette année à une toute nouvelle formation professionnelle itinérante, Caminaires, dédiée aux musiques traditionnelles occitanes et catalanes.
Ils sillonnent la région, à raison d’une semaine d’atelier par mois, jusqu’en juin 2023.
Les témoignages de Lucile et Théophile, musiciens montpelliérains, à écouter ici :
La nouvelle formation professionnelle itinérante Caminaires a été créée par la Scop Sirventes pour donner l’envie et les clés aux musiciens de jouer les musiques traditionnelles occitanes et catalanes. Ici, les responsables du Sonambule, de Sirventes et l’élu régional Benjamin Assie (au centre).
Sirventes
La formation a été créé par Sirventès, une coopérative qui accompagne les artistes dans leurs créations, pour raconter, créer et transmettre la culture occitane.
Nous avons rencontré Lucile et Téophile, deux participants montpelliérains, à l’occasion d’une session de formation dans la salle de concerts du Sonambule, à Gignac, mercredi 22 février 2023.
Cette première édition est financée par le conseil régional, à hauteur de 106.000 €, et sera sans doute suivie d’autres sessions. Elle se terminera par la création d’un orchestre composé des douze « élèves ».
Entretien avec Benjamin Assie, conseiller régional d’Occitanie délégué aux langues occitanes et catalanes, à écouter ici :
Entretien avec Nathalie Marty, directrice de la Scop Sirventes, à écouter ici :
Les douze premiers musiciens qui participent cette année à la nouvelle formation itinérante Caminaires, dédiée aux musiques trad’ occitanes et catalanes, sont passés par le Sonambule, à Gignac, jusqu’au samedi 25 février 2023.
Diffusion : Le mercredi 1er mars à 16h00
Rediffusion : Le jeudi 2 mars à 11h
LE GROS PLAN
Comme chaque année, après la cérémonie des Césars, on en fait un résumé sonore, en essayant de tirer les moments clés, en respectant le palmarès, tout ça en moins de 8 minutes, parce qu’il ne faut pas trop pousser.
On tient à remercier le cinéma Diagonal, Utopia, les cinémas Gaumont et CGR qui nous facilitent le travail… et les distributeurs qui nous font confiance…
diffusion : mercredi 1er mars à 20h15 rediff : jeudi 2 mars à 10h
Deuxième émission au cœur de la 60ème Rencontre cinéma de Pézenas, avec au micro de Jean Montussac : avec Owen et Julien Paolini
Owen Archinet
Fils de parents travaillant dans le domaine de l’illustration 2D et du cinéma, il a eu vite une grande passion pour ces deux médiums. Après le bac, il étudie à l’école de dessin Émile-Cohl à Lyon.
Puis il commence à exercer sa profession en tant que Concept Artist Freelance dans le domaine du jeu vidéo, pour ensuite se diriger à nouveau vers le cinéma d’animation. Il commence à travailler fin 2020 avec une société de production lyonnaise en tant que réalisateur de courts-métrages d’animation et animateur 2D sur divers projets cinématographiques.
Aujourd’hui Orwen Archinet est en train de réaliser son 3e court-métrage d’animation 2D qui verra le jour courant 2023.
Julien Paolini
Né d’une mère française et d’un père italien, Julien Paolini débarque de sa Toscane natale en banlieue parisienne. Son parcours d’autodidacte passe par la littérature, puis l’écriture et la réalisation d’une série de courts-métrages de genre, tournés entre la France, l’Afrique et les USA et qui font le tour des festivals.
Finaliste du Prix du Scénario Sopadin pour son premier scénario, Conduite Nocturne, son exploration du monde d’aujourd’hui à travers le film de genre l’a porté à adapter J’irai cracher sur vos tombes avec la Cohérie Boris Vian en Algérie française, ou encore à développer la série Le Doute pour Arte sur l’univers sectaire. Il est selectionné au Festival International du Scénario de Valence en 2020 et 2021.
Son premier long-métrage en tant que réalisateur, Amare Amaro, relecture d’Antigone de Sophocle dans la Sicile contemporaine, remporte le Grand Prix Polar de Cognac. Salué par la critique à sa sortie, le film a été sélectionné au Festival de Taormina et au VIFF de Vancouver. Il vient de tourner son deuxième long, Karmapolice, un film noir psychologique dans le quartier africain de Château Rouge. Auteur de mots autant que d’images, Julien Paolini a réalisé plus d’une centaine de clips vidéos et de publicités.
Diffusion : Jeudi 02 février 2023 à 08h30 et 12h30
Animateur : Samuel Heyndrickx
Invité : Adrien Bellay, réalisateur et producteur militant
Après un premier film remarqué sur la permaculture « L’éveil de la permaculture » Adrien Bellay revient avec un nouveau long métrage dans les salles de cinéma, Low Tech, road trip à travers la France parcouru de rencontres et de réflexions sur nos démarches de productions et nos modes de consommations en lien avec ce concept de Low Tech qu’on pourrait définir comme je cite : « En opposition à la high-tech, la low-tech est une démarche écologique concrète, qui consiste à concevoir ou à diffuser des techniques et des savoir-faire simples, durables et accessibles à tous. »
Le film empreint d’optimiste nous aidera sans doute à résoudre cette question essentielle : Comment concilier nos principes et nos pratiques quotidiennes concrètes ?
Low Tech sera diffusé en avant première ce vendredi 3 mars au cinéma Lutéva à Lodève à 20h30. La projection sera suivie d’une discussion en présence du réalisateur.
Le film est soutenu par la société de production IRREVERENCE FILMS et le distributeur, Jour2Fête. et sortira officiellement le 7 juin 2023.
Résumé officiel du film
La low-tech est une démarche écologique concrète, qui consiste à concevoir ou à diffuser des techniques et des savoir-faire simples, durables et accessibles à tous.
Low-Tech nous embarque dans le quotidien de femmes et d’hommes qui se battent pour démocratiser cette approche.
Les précurseurs de ce mouvement, qu’ils soient militants, agriculteurs, ingénieurs, ou entrepreneurs, sont en quête d’un mode de vie plus sobre et cherchent à insuffler un élan positif dans tous les domaines de la vie sociale. Dans l’agriculture, dans l’habitat, dans l’énergie, dans l’éducation et dans l’économie, les low-tech inspirent. Du local au global, nous verrons comment ces citoyens engagés parviennent à concrétiser leurs rêves. Dans les milieux des repairs cafés, de l’agriculture biologique, des habitats alternatifs ou des grandes écoles d’ingénieurs, la démarche se diffuse, avec des outils à la portée de chacun d’entre nous.
En exprimant leur créativité et en s’affranchissant des normes, que ce soit en réparant les machines de leur quotidien, en s’alimentant en énergie, ou en bâtissant leurs propres moyens de production, ils espèrent un changement de société. Car démocratiser les low-tech, c’est aussi promouvoir la sobriété énergétique, l’économie circulaire, ou la libre circulation des savoirs.
Low-Tech interroge notre rôle de citoyen dans un monde qui se heurte aux limites de la croissance. Comment concilier nos principes et nos pratiques quotidiennes concrètes ? Avec enthousiasme, le film tente de répondre à cette question et suit ces hommes et ces femmes qui ont décidé de changer de voie et qui ont fait un choix : celui de tourner le dos aux promesses techno-utopiques, qu’ils jugent condamnées, et d’imaginer des futurs désirables fondés sur des techniques écologiques. Ces pionniers du monde d’après auraient-ils trouvé un remède aux dangers qui nous menacent ?
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