Manuel Rousseau a repris, en 2016, la ferme familiale qui se situe sur le plateau de Germane dans les hauteurs du Lac du Salagou, sur la commune de Clermont l’Hérault.
La bergerie de Germane existe depuis 1981. La mère de Manuel Rousseau élevait des brebis. Quand il reprend la ferme, il y a 7 ans, Manuel décide de diversifier sa production agricole. Avec sa femme Marion, ils élevent maintenant des vaches Galloway, des brebis et produisent des fraises et des abricots en bio.
Manuel et Marion Rousseau ont choisi d’élever des vaches Galloway, une race de vaches très anciennes d’origine anglo-saxonne, assez petites et très rustiques, qui sont adaptées à un système entièrement herbager.
“ Notre souhait, c’était de changer de pratiques plus que de production. Je voulais des animaux qui soient entièrement à l’extérieur pour une question de vie des animaux et de charges car dans les bâtiments les animaux, ça coûte très cher. Si on n’emmène pas les animaux à la nourriture, il faut amener la nourriture aux animaux.” Manuel Rousseau
Le troupeau de 28 vaches Galloway pâturent sur 280 hectares de terre au climat méditerranée. L’éleveur produit de la viande et prend à cœur son métier. Il nous partage sa vision d’un élevage modéré qui s’oppose à un élevage trop productiviste.
Invité : Bruno Betz, président de l’association le MAS des Terres Rouges (Mouvement Associatif Solidaire )
En régie : Samuel Heyndrickx
L’association le MAS des Terres Rouges (Mouvement Associatif Solidaire ) qui a pour objet d’ œuvrer dans le périmètre du bassin versant du lac de Salagou fête ses 20 ans et organise des conférences – débats – expositions – tables rondes ce samedi 04 novembre entre 10 et 13h à la Salle des Fontaines d’Octon pour une présentation des objectifs et engagements de l’association, ainsi que le samedi 02 décembre de 15h à 19h à l’Espace des Dominicains de Clermont l’Hérault autour de l’avenir écologique du Salagou, table ronde qui sera suivie d’un concert du groupe Voy’elles des Vailhès et d’un petit buffet.
L’association publie également des ouvrages autour du patrimoine du Salagou. Son siège se trouve à la Mairie de Salasc.
Présentation officielle :
L’association le MAS des Terres Rouges (Mouvement Associatif Solidaire ) a pour but d’étudier et de promouvoir les particularités naturelles, historiques, sociales, culturelles et économiques du site, dans un objectif de développement local harmonieux, de protection de l’environnement et de tourisme intégré.
Elle entend dynamiser les potentialités locales par un fort sentiment identitaire en vue de faciliter la réalisation de projets individuels et/ou collectifs.
Tahraoui Abdelkadir est d’origine algérienne et grand poète de la nature. Il fait ses études à Montpellier en linguistique, il travaille en parallèle dans l’agriculture pour financer ses études. En 2020, il décide alors de développer son exploitation en maraîchage biologique sur un terrain agricole en location à Lagamas. Il cultive des légumes et des arbres fruitiers.
“On vient de la nature, c’est notre ressource. Si on touche à la nature, on touche à notre existence. Alors je me suis senti heureux en agriculture biologique… C’est l’agriculture de nos ancêtres qui ne connaît pas les pesticides… Il faut aimer la terre et surtout l’humain.” Tahraoui Abdelkadir
Le maraîcher nous parle de son expérience de parcours agricole et nous évoque sa vision poétique de l’agriculture biologique.
Diffusion : jeudi 02 novembre 2023 à 08h30 et 12h30
Animateur : Jean-Pierre Fonollosa
Invitée : Sarah Perret est Auteure et Professeure de Français au Lycée à Pézenas. Elle nous présente « La Petite », paru en 2022 aux Presses de la Cité, qui a obtenu le prix Jean Anglade. Ce sont les éditions De Borée qui proposent cet ouvrage en format poche depuis le 5 octobre 2023.
Jean et sa petite soeur Ophélie vivent avec leurs grands-parents, leur grand-tante et leur aïeule. De leurs parents, l’on ne sait rien, sinon des légendes que racontent les cousins. Les adultes, qui baissent la voix en présence de la jeune génération, ont pris le parti de protéger les enfants en leur cachant les drames de la famille et les liens véritables qui les unissent les uns aux autres. Mais, intimement, les petits pressentent et souffrent.
Les secrets eux-mêmes aspirent à se dire. Au coeur de la Savoie, dans ce milieu pieux et austère de paysans taiseux, où les jours sont rythmés par les travaux et les rituels religieux, les enfants vont découvrir une boîte contenant le journal d’une grand-tante dont ils n’ont jamais entendu parler. Et ce sera comme ouvrir la boîte de Pandore.
Biographie de l’auteure :
Sarah Perret est née en 1976 à Chambéry. Elle a été élève d’Hypokhâgne et de Khâgne au lycée Berthollet à Annecy puis au Lycée Lakanal à Sceaux. Après une licence et une maîtrise de lettres modernes, elle a obtenu le CAPES et l’agrégation. En 2017, elle a été finaliste du prix de la nouvelle érotique, et sa nouvelle « Sparagmos », a été éditée Au Diable Vauvert dans le recueil Ta Maîtresse, humblement. En 2020, elle a soutenu une thèse de doctorat à l’université Paul Valéry : Edition critique des Œuvres de Sarasin, rédigée sous la direction de Christian Belin. En 2022, elle a publié aux éditions Domens un recueil de poèmes de Jean-François Sarasin, qu’elle a préfacé, et un article dans le Fablier : « Sarasin, maître de La Fontaine ? ». Parallèlement à ses travaux de recherche, elle pratique l’écriture romanesque, qui lui a valu le prix Jean Anglade en 2022 pour La Petite, publiée aux Presses de la Cité en septembre 2022, et qui sortira en poche le 5 octobre 2023 chez De Borée. D’autres publications sont à paraître : un article sur Le Blé en Herbe de Colette, dans un recueil d’hommages, et un article sur Tristan l’Hermite, pour le prochain numéro des Cahiers de Tristan l’Hermite. Elle enseigne au lycée Jean Moulin de Pézenas.
On tient à remercier le cinéma Diagonal, Utopia, les cinémas Gaumont et CGR qui nous facilitent le travail… et les distributeurs qui nous font confiance…
Je suis sidéré, choqué, dégoûté et en colère devant ce qui se passe en Palestine et j’ai honte !
Un coup de gueule volontairement à charge contre les gouvernements israéliens et leur politique de colonisation et d’apartheid, depuis des décennies et leur volonté destructrice du peuple palestinien au mépris du droit international et des résolutions de l’ONU.
D’ailleurs, en majorité, la diaspora juive de par le monde ne se reconnaît pas dans ces massacres, ces guerres, ce sionisme mortifères pour les populations palestiniennes.
Je n’oublie évidemment pas les victimes israéliennes du Hamas, une pensée pour elles.
Mais on ne peut rester indiffèrent devant une situation humanitaire et des massacres qui dépasse les limites du supportable.
Quand la honte se rajoute à la colère
J’en reviens pas, à écouter ce jeudi 2 novembre à 7h50 et 12h50
“Quand on met un cochon sur un mètre carré dans des bâtiments de 1000 m2, il y a une telle intensification d’animaux que ça produit des pollutions. Nous on travaille avec 150-180 cochons sur 10 hectares de terre.” Dominique Soulié
Le domaine des Agriolles est installé en GAEC depuis plus de 15 ans sur la plaine de la Boissière. Dominique Soulier et sa femme Marlène Soulier élèvent des cochons en plein air et transforment seulement les animaux qui sont nés à la ferme. Les produits transformés secs ou cuits sont vendus en vente directe sur deux boutiques de paysans.
Ancien viticulteur, éleveur de cochons et maintenant retraité, Dominique Soulié a été engagé dans la Confédération paysanne. Il nous raconte son parcours et sa vision de l’agriculture, de l’agro-écologie et de son métier.
De nombreux drapeaux palestiniens, mêlés à des drapeaux de partis politiques ou de syndicats, sur le parvis de l’opéra de Montpellier… Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi, sur la place de la Comédie, comme dans de nombreuses autres villes en France.
Nouvelle phase du conflit
Depuis vendredi 27 octobre 2023, la guerre israélo-palestinienne est entrée dans une « nouvelle phase », avec le renforcement des bombardements et l’intrusion terrestre de l’armée israélienne à Gaza, une vingtaine de jours après l’attaque terroriste du Hamas en Israël.
Manifestation en soutien à la Palestine à Montpellier, samedi 28 octobre 2023.
La manifestation montpelliéraine de ce week-end avait pour but de soutenir la population de Gaza et demander l’arrêt des bombardements. Comme cette manifestante qui chante en arabe une chanson palestinienne célèbre sur Jérusalem, captée sur place par Robert Martin.
Le président de la République Emmanuel Macron, lors de sa visite au Proche-Orient la semaine dernière, a appelé à la création d’une coalition contre le Hamas avant de rappeler le soutien de la France à « une solution à deux États ». Linda, manifestante à Montpellier samedi, s’insurge contre ce qu’elle juge être un manque d’engagement de la France. D’autres, comme Saïd, dénoncent le traitement du conflit par les médias.
Manifestation en soutien à la Palestine à Montpellier, samedi 28 octobre 2023.
La France, comme la majorité des pays, a approuvé vendredi 27 octobre 2023 la résolution de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (Onu) réclamant une « trêve humanitaire immédiate ». Les États-Unis notamment ont voté contre.
Dans le même temps, les bombardements d’Israël à Gaza fracturent jusqu’à la communauté juive, elle aussi divisée sur les choix du gouvernement israélien, comme l’explique Valérie, membre de l’Union juive française pour la paix.
L’interdiction de manifester suspendue par la justice
Des élus étaient aussi présents samedi à Montpellier. Parmi eux, la député de La France Insoumise, Nathalie Oziol. Le parti politique d’extrême gauche a reçu de nombreuses critiques voire des menaces, après des prises de position de certains leaders. La première Ministre Elisabeth Borne a même évoqué sur BFMTV des « ambiguïtés » ou de la complaisance » de la part du parti de Jean-Luc Mélenchon.
Nathalie Oziol, députée LFI-Nupes de la 2e circonscription de l’Hérault.
Comme à chaque tentative de rassemblement en soutien à la Palestine depuis le 7 octobre, en effet, le préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch, avait pris un arrêté d’interdiction contre la manifestation pro-palestinienne, samedi.
Il a été suspendu par le tribunal administratif, vendredi 27 octobre 2023. L’ordonnance invitait toutefois les organisateurs du rassemblement à se montrer « vigilants et respecter le caractère statique de la manifestation ».
Le collectif Cord’eau 34 accuse le Département de l’Hérault de forages non autorisés
Dans les titres de l’actu locale :
La région Occitanie accueillera les premières Assises du droit de la mer et des solidarités maritimes en 2024.
A Magalas le collectif de défense de l’eau Cord’eau dénonce desprélèvementsde sol sur des terrains privés, mandatés par Conseil Départemental de l’Hérault, selon les militants.
Et la ville de Lodève réduit sa consommation d’énergie de près de moitié en un an.
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