Villeveyrac. Deux soigneuses pour 3.000 animaux par an : le cri d’alerte du centre de soin de la faune sauvage

Villeveyrac. Deux soigneuses pour 3.000 animaux par an : le cri d’alerte du centre de soin de la faune sauvage

05/01/23

Reportage

Taïs Provignon, médiatrice en faune sauvage, et Emilie Arianiello, soigneuse capacitaire et responsable du Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de Villeveyrac, nous ouvrent les coulisses de ce centre de soins de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Occitanie délégation territoriale de l’Hérault.

3.000 oiseaux et autres animaux en détresse y sont soignés chaque année en moyenne. Mais seulement deux soigneuses salariées sont présentes pour s’en occuper. Les salariés souhaitent absolument recruter une troisième soigneuse ou soigneur, mais ils manquent de moyens financiers.

 

La première partie de notre reportage à écouter ici :

 

Nous sommes deux soigneuses salariées. (…)
Dans l’idéal, il faudrait que nous soyons cinq !
Il y a des journées un peu difficiles… »
_Emilie Arianiello, soigneuse responsable du centre de Villeveyrac.

 

 

Appel aux dons

Le centre de soin fait chaque année appelle aux dons pour maintenir son budget à l’équilibre. En 2022, malgré un fort élan de générosité, il a manqué 35.000 € pour être à l’équilibre. « Le prix de la nourriture a augmenté, notamment pour les animaux carnivores », déplore Taïs Provignon, médiatrice en faune sauvage.

 

En 2021, nous avons accueilli 3.424 animaux. En 2022, 2.739, en raison des fermetures temporaires ayant eu lieu à plusieurs reprises, à cause de la saturation des salles du centre.»
_Taïs Provignon, médiatrice en faune sauvage.

 

Le centre ne reçoit pas d’aide de l’Etat, les subventions des communes, du Département et de la Région ne suffisent pas.

Face au manque de moyens, l’équipe est obligée d’arrêter provisoirement l’accueil d’animaux blessés, alors que la demande a explosé en un an…

Elle renouvelle donc son appel aux dons pour cette nouvelle année, qui commence en déficit.

 

La deuxième partie de notre reportage à écouter ici :

 

 

 

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