Diffusion : mardi 02 mai à 08h30 et 12h30
Invité : Christophe Gallique, auteur et professeur de philosophie au lycée Jean Moulin de Pézenas
Animateur : Samuel Heyndrickx
Sommes nous devenus des citoyens appauvris aux idées sombres et doutant de leur existence, rompus à l’ordre libéral d’une démocratie corrompue du tirage au sort favorisant les inégalités, régie par un gouvernement trumpiste qui se donne l’air d’avoir toujours raison et se donne bonne conscience sous prétexte de défendre une morale laïque et qui préfère écraser la désobéissance civile plutôt de que de redonner un sursaut à notre intelligence collective, mettant un poing d’orgue à investir dans le progrès et l’intelligence artificielle dont on doute franchement de sa perspicacité, au détriment de nous citoyens qui auraient peut être les idées moins sombres si par exemple on l’égalisait le cannabis que peut être fumait Descartes en son temps lorsqu’il séjournait aux pays bas et se questionnait sur son ego? Alors fake ou space cake ? Mais je m’emmêle les stylos !
Si vous-même vous posez des questions similaires en votre fort intérieur, je vous conseille vivement de jeter un œil sur le recueil de chroniques philosophiques de notre invité Christophe Gallique qui depuis 2014 s’empare de l’actualité locale pour je cite « pointer du doigt un problème parfois caché dans les détails d’une réalité et proposer des concepts pour penser ce problème. »
Chroniques par monts et par vaux est publié dans Clemag, Culture en Coeur d’Hérault.
Présentation officielle des Chroniques par monts et par vaux :
Pourquoi écrire ces chroniques ? En fait les raisons sont souvent plus simples qu’on ne peut le croire. Ce fut d’abord une rencontre, à la sortie
d’un conseil de classe : proposition d’écrire dans un journal local, sans plus de précision, sans plus de cadre. Et voilà une aventure d’écriture lancée. Qui peu à peu a pris forme. Écrire de la philosophie n’est pas un exercice anodin. Une longue tradition de vingt-sept siècles plane au-dessus de moi mais bizarrement elle s’adapte facilement à mon projet : réfléchir sur notre monde contemporain avec ses problèmes chroniques (sans jeu de mot) et ses événements imprévisibles. Un collègue de philosophie a qualifié cette démarche de humienne, en référence au philosophe écossais du XVIIIème siècle, David Hume qui se faisait fort d’être sceptique, de n’accepter aucun préjugé ni idée préconçue pour penser le réel. Il procédait par enquête pour démêler le vrai du faux.
Contrairement à ce que beaucoup croient, la philosophie n’est pas juste la délivrance de préceptes moraux (du type : faire contre mauvaise fortune bon cœur) ou une sagesse qui serait une vérité définitive pour régler tous les problèmes.
Ça c’était le boulot des sophistes, des intellectuels qui vivaient à l’époque de Socrate et qui se faisaient payer pour des leçons de sagesse.
La philosophie c’est plutôt pointer du doigt un problème parfois caché dans les détails d’une réalité et proposer des concepts pour penser ce problème. Certes c’est moins ambitieux et souvent moins spectaculaire que les grandes paroles, mais tellement plus intéressant. C’est donc un voyage au pays des interrogations philosophiques que je vous propose, un voyage entre novembre 2015 et décembre 2019. Quatre ans en France. Au gré des idées et des interrogations.
Lodève est une sous-préfecture de l’Hérault avec 7500 habitants, logée et enclavée entre le plateau du Larzac et une autoroute qui file vers la côte méditerranéenne. A la fois rien d’extraordinaire et en même temps témoin d’une histoire multi millénaire, cette petite ville est le miroir de la France contemporaine. C’est la raison pour laquelle ces chroniques ont à la fois un ancrage local et une portée qui transcende les particularismes régionaux.
