Vivre ici – Des camps de concentration à Pif le chien, projecteur sur un dessinateur apatride qui fait partie de notre patrimoine, José Cabrero Arnal

Vivre ici – Des camps de concentration à Pif le chien, projecteur sur un dessinateur apatride qui fait partie de notre patrimoine, José Cabrero Arnal

Diffusion : Mardi 30 novembre 2021 à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Christophe Vindis, réalisateur de films documentaires

 

Cette émission a été enregistrée dans le cadre de la 22ème édition du mois du film documentaire, en partenariat avec la communauté de communes Vallées de l’Hérault (CCVH) et le réseau des bibliothèques de la vallée de l’Hérault.

Le documentaire « D’après Arnal, Itinéraire d’un crayon rouge », produit par France THM, a été projeté le samedi 27 novembre à la Salle du Conseil de la Mairie de Montarnaud, en présence de Christophe Vindis.

Découvrez la vie d’un dessinateur hors du commun qui a marqué la mémoire d’une majeure partie des français, petits et grands, pendant plus d’une décennie, celle de José Cabrero Arnal, barcelonais de naissance, dessinateur et créateur de Pif le chien, Placid et Muso, Pifou, Hercule… Créée en 1969 la revue Piff Gadget s’est vendue à plus d’un million d’exemplaires et continue à faire parler d’elle, un tournant dans la presse pour enfants avec l’inclusion dans sa parution de ce fameux gadget, éducatif et populaire.

Passionné de dessins dés sa plus tendre enfance et déjà prompt à parodier l’autorité, José Cabrero Arnal se fait très vite remarqué par les éditeurs de journaux et publie dès l’adolescence ses dessins satiriques, à l’apparence naïve, qui met en scène des personnages malins, va-nu-pieds et attachants qui se moquent des garants de l’oppression.

Néanmoins sa vie restera à jamais marquée  par son combat en tant que résistant républicain espagnol contre le franquisme qui lui vaudra bien des sacrifices et des tourments. Bloqué à la frontière française alors qu’il tente de fuir l’Espagne, il finira parqué aux camps du Roussillon avec ses compatriotes exilés. Une tragédie en amenant une autre, il est fait prisonnier par les Allemands et déporté au camps de concentration de Mauthausen durant plus de 4 ans. Il y survivra grâce à ses dessins érotiques dont les nazis sont friands, et grâce à l’entraide de ses camarades avec lesquels, malgré leur désespoir, ils forment un noyau solidaire.

Libéré par l’armée américaine, il échouera la peau sur les os à Paris où il erre dans les rues avec sa tenue de déporté. Il sera rescapé par une jeune inconnue qui deviendra sa femme. Remis sur pied, il reprend son travail de dessinateur, qu’il n’a jamais réellement quitté, et se fait engagé par la presse communiste française pour les journaux Vaillant et l’Humanité.

Il reprend dans ces dessins un personnage canin de sa jeunesse et en modifie les traits, Pif est né. Il connaîtra ensuite le succès qu’on lui connaît.

Malgré l’amour que lui portent les français, il pâtit de son passé de « rouge » et ses demandes de naturalisation sont refusées par l’Etat. Apatride jusqu’à sa mort, son unique carte d’identification restera celle de déporté.

Il meurt à Antibes le jour de ses 73 ans, en 1982, sans avoir revu l’Espagne.

Christophe Vindis ressuscite pour nous des archives précieuses, mettant en lumière des dessins inédits crées tout au long de sa vie, et nous fait part de rares documents audiovisuels qui ont été réalisés à son sujet. On y découvre également des extraits de lettres envoyées à sa famille et quelques pages qu’Arnal à écrite pour se raconter, sans jamais se défaire de la fantaisie qui lui est sienne.

Pour donner corps à ce grand homme, invisibilisé dans les médias français de l’époque, et lui rendre l’hommage qu’il mérite, le réalisateur fait appel à Denis Lavant et met un scène un interview fictif, entretien qui n’a jamais été consacré au dessinateur du temps de son vivant et qui naît ici de manière fantasmée, incarnée, et sensible.

« D’après Arnal, Itinéraire d’un crayon rouge », est une œuvre importante qui fourmille de documentation inédite, et retrace une des parties sombres de l’Histoire française en mettant en lumière un résistant simple, discret et tellement bienveillant.

On ne cessera jamais de redécouvrir Pif.

« On commence le film avec une phrase de Victor Hugo : L’exil est une longue insomnie. »

D’après Arnal, Itinéraire d’un crayon rouge

AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S)
Christophe Vindis

AUTEUR(S)
Rubi Scrive Loyer, Libia Matos

IMAGE
Mathias Touzeris

SON
Jean-Marc Pedoussaut

MONTAGE
Gilles Pedoussaut

MUSIQUE ORIGINALE
Julien Taillefer

PRODUCTION / DIFFUSION
France THM Productions, viàOccitanie

PARTICIPATION
CNC, Procirep, Angoa-Agicoa, Région Occitanie / Pyrénées-Méditérannée

ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
France THM Productions

 

 

 

 

 

 

Vivre ici – Journées entre les journaux, le Kiosque nous emballe

Vivre ici – Journées entre les journaux, le Kiosque nous emballe

Diffusion : Lundi 29 novembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invitée : Marie-Laurence Fay, rayonnante marchande de journaux à la retraite

 

Dans le cadre de 22ème édition du mois du film documentaire, en partenariat avec la communauté de communes Vallées de l’Hérault (CCVH) et le réseau des bibliothèques de la vallée de l’Hérault.

Marie-Laurence Fay tient un kiosque qui s’est transmis de mère en fille depuis 87 ans place Victor Hugo, dans le XVIème arrondissement de Paris. D’un capital sympathie élevé et d’un entrain certain, cette commerçante au sourire ensoleillé, s’est construite un noyau de clients fidèles et attachants, qui viennent chez elle récupérer leur revue hebdomadaire.

Sa fille, jeune plasticienne, diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg, Alexandra Pianelli, qui ne parvient pas encore à vivre de son art, se retrouve engagée dans le Kiosque durant quelques mois. Inspirée par ce lieu familial riche en souvenirs et en rencontres étonnantes, elle décide de filmer son quotidien, instinctivement, avec le peu qu’elle a sous la main: un téléphone portable de première gamme et une go pro. Elle réalise alors ce qui deviendra cette pépite cinématographique sociale et humaine, Le Kiosque, fait de bouts de chandelles et de bouts d’âmes, qu’elle parvient à magnifier. Elle nous donne à voir de sa caisse, la situation des vendeurs de journaux, le monde qui l’entoure, et le destin de son kiosque.

Immersif et jouissif.

 

Marie-Laurence Fay, présente à la projection du film à la médiathèque de Gignac, nous fait part de son bonheur d’avoir fait vivre ce Kiosque toutes ces années, de sa fierté de voir le film plébiscité dans les médias et les festivals, et de la nécessité de faire vivre son quartier.

Merci à elle pour cet entretien.

Le Kisoque est disponible en visionnage payant sur la plateforme de films documentaires Tënk.

Le Kiosque
Date de sortie 6 octobre 2021 Durée 76 mn
Réalisé par Alexandra Pianelli
Scénariste(s) Alexandra Pianelli
Distributeur Les Alchimistes

Production : Les Films de l’Œil Sauvage

 

Vivre ici – Sur les traces ensevelies des déportés japonais de l’île de Kounachir

Vivre ici – Sur les traces ensevelies des déportés japonais de l’île de Kounachir

Diffusion : Vendredi 26 novembre 2021 à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Vladimir Kozlov, réalisateur et scénariste franco-biélorusse

 

Le peuple, pion des puissants, pris dans une partie d’échec mondiale où l’échec sera leur survie. Le réalisateur Vladimir Kozlov a filmé la vie des habitants de Kounachir, péninsule volcanique qui se dresse à 14 km au Nord des côtes du Japon, une des îles principales de l’archipel des Kouriles, annexée en 1945 par l’URSS qui reste encore aujourd’hui un sujet de discorde politique majeur. Un an après la capitulation du Japon et une courte période de cohabitation, les 17 000 Japonais vivants sur ce territoire sont massivement déportés.
Aucun accord de paix n’est signé et aujourd’hui encore chacun revendique ces terres. Ce film de 71 min, produit par Les Films du temps scellé, Vosges Télévision sera projeté au cinéma Alain Resnais à 19h le 29 novembre en présence de Nathalie Degouzon (reponsable de la diffusion à OCCITANIE FILMS) dans le cadre de la 22ème édition du mois du film documentaire.

Pour ce documentaire, Vladimir Kozlov est allé à la rencontre des habitants de Kounachir, ville ouvrière marquée par la pauvreté, avec une équipe de tournage réduite, son chef opérateur et son preneur de son. Sur cette île aux paysages gris, désertiques, aux maisons vétustes et aux plages dégradées, s’amoncellent les débris de la guerre: des canons, des tanks, des épaves… Le réalisateur évoque la barbarie avec laquelle les japonais ont été déportés et comment les souvenirs de cette époque, ensevelis sous les décombres, sont encore déterrés aujourd’hui.

« Déporter quelqu’un par la force, c’est inhumain. »

AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S)
Vladimir Kozlov

IMAGE
Gleb Teleshov

SON
Anton Shepshelevich

MONTAGE
Nicolas Peltier, Fabien Daguerre

PRODUCTION / DIFFUSION
Les Films du temps scellé, Vosges Télévision

PARTICIPATION
Région Nouvelle-Aquitaine, Région Occitanie / Pyrénées-Méditérannée, CNC, Procirep, Angoa-Agicoa, Pictanovo

ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
Les Films du temps scellé

Vivre ici – Le syndrome de l’iceberg

Vivre ici – Le syndrome de l’iceberg

Diffusion : Jeudi 25 novembre à 8h30 et 12h30

Interview de Manuel Deiller, réalisateur du film documentaire Le Syndrome de l’iceberg et Maëlle, protagoniste dans le documentaire

Dans le cadre du Mois du film documentaire en partenariat avec le Réseau des bibliothèques de la Vallée de l’Hérault, nous étions à l’Abbaye d’Aniane le 19 novembre pour interviewer réalisateur, protagoniste et spectateur du film documentaire le Syndrome de l’Iceberg.

Synopsis
Suite à une annonce Facebook, trois jeunes partent en road-trip à travers la Norvège pour tourner un documentaire sur le réchauffement climatique. Mais rien ne va se dérouler comme prévu…
Un projet alléchant sur le papier mais leur projet prend un tour inattendu

Visible sur France.tv

 

Vivre ici au pays des sons – Rencontre avec Mat Eric Hart, audio-naturaliste, suite à la projection du documentaire « L’esprit des lieux »

Vivre ici au pays des sons – Rencontre avec Mat Eric Hart, audio-naturaliste, suite à la projection du documentaire « L’esprit des lieux »

Diffusion : Mercredi 24 novembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité: Mat Eric Hart, audio-naturaliste, archiviste, sound designer, compositeur et producteur d’émissions pour la radio expérimentale Résonnance FM à Londres

 

 

La projection du documentaire L’esprit des Lieux au Sonambule de Gignac s’inscrit dans la 22ème édition du mois du film documentaire, en partenariat avec la Communauté de communes Vallée de l’Hérault et le Réseau des bibliothèques de la Vallée de l’Hérault.

La projection du film a été suivie d’un échange avec Mat Eric Hart qui explore les domaines de l’enregistrement naturel et compose des paysages sonores inédits. Sa conception de l’art sonore l’amène à une pratique profondément ancrée dans l’écoute et la connexion avec le monde naturel. Un voyage méditatif et sensible où seul comptent les bruits qui nous entourent.

Mat Eric Hart a notamment voyagé au Japon, il en a extraite une matière sonore qui a servi d’architecture à plusieurs de ses créations : The Mat Eric Hart Japan Collection et Buddhism Exhibition Soundscape diffusé à la British Library.

Sa dernière œuvre Haguro Shugendo nous transporte au cœur d’une forêt du nord est du japon, une expérience spirituelle à part entière.

« L’audio naturalisme est une opportunité pour nous de prendre le temps de baisser le volume de notre monde intérieur et de commencer à entendre le monde qui nous entoure. »

 

L’esprit des lieux / France | 2018 | 91 minutes & 52 minutes | HD
Existe en version 52′ sous le titre Chasseur de son
Un film de Stéphane Manchematin & Serge Steyer

À la tombée du jour, Marc camoufle ses micros dans un sous-bois, déclenche la prise de son, puis s’éloigne jusqu’à se fondre dans la nature. Toute la nuit, le dispositif capte des ambiances sonores : souffles, cris, chants, grattements…
De retour en studio, dans le sous-sol de sa maison, Marc écoute les enregistrements afin d’en extraire les pépites. Curieuse et intriguée par ses activités nocturnes, sa fille Lucie manifeste l’envie de l’accompagner. Elle est souvent la première auditrice des tableaux sonores que crée son papa. Son travail commence à faire parler de lui, dans les écoles, les milieux artistiques…
Bientôt, un compositeur, Christian Zanési, lui propose de collaborer à la création d’une pièce de musique électroacoustique.

L’Esprit des lieues est un documentaire consacré à la passion d’un homme pour les sons qui nous entourent, ici ceux de son lieu de prédilection, son havre de paix sonore, les Vosges. Le tournage s’étend de juin 2016 à août 2017 entre forêt vosgienne, région nancéenne, Paris (studios de l’INA-GRM), domicile familial et forêt guyanaise. Il dure au total près d’une trentaine de jours et implique plusieurs artistes tels que le compositeur Christian Zanési, le musicien Anthony Laguerre ou encore l’audio-naturaliste Fernand Deroussen.

L’esprit des lieux ne ressemble pas beaucoup aux documentaires auxquels la télévision nous a habitué. Sans commentaires ni interviews, il s’agit d’un film immersif, qui laisse une large place à l’intelligence et à l’interprétation du spectateur.

L’esprit des lieux n’est pas non plus un film exclusivement consacré à la pratique audio-naturaliste, loin s’en faut.
Il aborde de manière plus générale, plus universelle peut-être, la question de l’écoute, ou plutôt des postures d’écoutes (sans en dresser un répertoire), mais aussi celle de la transmission (notamment intergénérationnelle,) sans négliger bien sûr les liens intimes qui unissent le son et l’imaginaire.

Les Réalisateurs :

Stéphane Manchematin s’intéresse aux formes et aux écritures documentaires depuis une vingtaine d’années. Il a monté, produit, écrit et réalisé des œuvres pour la télévision (France Télévisions, Vosges Télévision, Arte), la radio (France Culture notamment, où il a réalisé des documentaires pour Sur les Docks et des séries À voix nue) et le cinéma. Il enseigne le cinéma et l’audiovisuel à l’Université de Lorraine.

Serge Steyer s’est engagé dans la voie du documentaire en 1990. Il a réalisé une trentaine de films dont certains ont connu un beau parcours, et une diffusion qui se décline de diverses manières et dure dans le temps : Vivre en ce jardin, Huis clos pour un quartier, En attendant le déluge, les portraits de Jacques Ellul, Jean-Marie Pelt, Bireli Lagrène, Kaija Saariaho…

Serge et Stéphane collaborent régulièrement depuis l’an 2000. En 2014, ils ont co-réalisé Le Complexe de la salamandre, sorti en salles et sélectionné dans plusieurs festivals en France et à l’étranger.

PRODUCTION / DIFFUSION
Les Films de la pluie, Ana Films, France 3

 

Vivre ici – L’électrique Eric Lareine, chanteur bonimenteur à double face

Vivre ici – L’électrique Eric Lareine, chanteur bonimenteur à double face

Diffusion : Mardi 23 novembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Eric lareine, chanteur, peintre en lettres, conteur et compositeur touche à tout

 

« – Haaaa, maman maman!
– Quoi ma fille ?
– Y’a une fée dans le robinet !
– Comment ça, une fée dans le robinet ?
– Une fée je te dis ! Brillante et tout, avec des ailes ! J’allais me brosser les dents et elle sortie du robinet, comme ça ! Tu crois que c’est la fée des dents qui vient me voler mes quenottes ??
– Ah non, ça, ça m’a tout l’air d’être la fée électricité, on l’appelle la houille blanche !…
– La houille ?…
– On raconte qu’elle est née au milieu du XIXème siècle dans une magnifique chute d’eau de plus de 200 mètres à La combe-de-lancey, c’est près de Grenoble, et que grâce à ses pouvoir, elle pouvait alimenter en électricité toute une papeterie. A elle seule elle faisait fonctionner de grosses machines, appelées des défibreurs, qui pouvaient fabriquaient des tonnes de pâte à papier. A l’aide de sa magie des millions d’enfants de France pouvaient dessiner et colorier ce qui leur plaisait ! Si tu ne me crois pas, on va demander à Eric Lareine, auteur, chanteur, compositeur, poète, et j’en passe qui a crée un spectacle musicale, CHAMONIX, autour de la figure d’Aristide Bergès, ingénieur qui a baptisé cette fée la houille blanche et s’est servi pour la première fois de son énergie hydraulique ! Il sera en concert au Sonambule de Gignac le samedi 27 novembre à 21h avec Claire Gimatt en 1ère partie.

Mais avant qu’on aille le voir, tu vas me faire le plaisir de te brosser tes dents ! »

Après deux albums aux consonances jazzy réalisés avec le pianiste, chef d’orchestre, Denis Badaut, Méloditions et L’apparence des contraires, Eric Lareine revient aux sources de son univers musical, plus rock, plus punk, plus électrique à son image, qu’il mêle à des sources d’eau et des fées.

L’occasion de créer un parallèle ludique et fictif entre son héritage familiale et la vie d’Aristide Bergès.

Pour ce spectacle musical hybride et expérimental, Eric Lareine s’est entouré d’artistes de rue renommés, qui ont notamment travaillé pour le Royal de Luxe, et pimente Chamonix de trouvailles visuelles étonnantes et de machines hydrauliques farfelues.

Une épopée proche du Western magistralement arrangée où Eric Lareine nous dévoilera le secret des fées.

« Le boniment c’est l’art d’attraper les gens par le nez pour leur raconter une histoire qui n’a ni queue ni tête. »

Avec le metteur en scène et artiste de rue Garniouze, Eric Lareine imagine un mélodrame transdisciplinaire où convergent sciences, poésie et féerie. À l’origine de son récit, sa propre histoire familiale à travers la figure de son père, ingénieur chez EDF.

Histoire qui fait écho à celle d’Aristide Bergès, concepteur au XIXe siècle des premiers systèmes de production d’énergie hydraulique. Histoire d’eau, de chute et de torrent. Histoire d’amour, d’exil et de clandestinité. Histoire enfin de la Fée Electricité car c’est grâce à ces recherches hydrauliques que toute une vallée des Alpes est éclairée pour la première fois en France à la lumière électrique.

Mélange des époques, des genres et des formes pour cet artiste « indiscipliné » qui navigue avec aisance entre rock, musiques improvisées, théâtre et poésie. Un spectacle musical hybride qui nous garde en éveil sur la porosité et la multiplicité des univers artistiques.
Électrisant, tout simplement.

DISTRIBUTION

Direction artistique
Eric Lareine
En étroite collaboration avec Garniouze (alias Christophe Lafargue)
Direction musicale
Pascal Maupeu
Musiciens
Pascal Maupeu : Guitares
Nicolas Le Moullec : Basse, guitare et voix
Boris Rosenfeld : Guitares et voix
Colin Neveux : Batterie et banjo
Scénographie et décors
Matthieu Bony
Dispositif Vidéo
Babax (alias David Bourbon)
Régie son
Johann Levasseur
Régie Lumière
Enzo Giordana
Production
Klakson

Création au Théâtre Garonne – Scène Européenne, Toulouse
Co-Production
Théâtre Garonne – Scène Européenne, Toulouse
L’Usine – Centre national des arts de la rue et de l’espace public, Tournefeuille
Le Club, Rodez
Avec le soutien de
Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Occitanie
Conseil Régional Occitanie
Partenaires
Art’Cade, SMAC, Rieux Volvestre
Le Sonambule, Gignac
La Bouche D’Air, Nantes
Détours de Chants, Toulouse

Vivre Ici – Trewa, un spectacle qui raconte la situation actuelle du peuple Mapuche

Vivre Ici – Trewa, un spectacle qui raconte la situation actuelle du peuple Mapuche

Diffusion : Lundi 22 novembre à 8h30 et 12h30

Interview de Paula González Seguel réalisée par Marie Laloum

Traductrice : Violeta Gal Rodriguez

Radio Pays d’Hérault était présente le 9 novembre à la Scène nationale grand Narbonne pour découvrir le spectacle Trewa qui rassemble une vingtaine de comédiens chiliens pour raconter l’histoire de Macarena Valdès, assassinée pour avoir voulu protéger son territoire Mapuche au Chili. La tournée de ce spectacle a été organisée par Sens Interdit.

Trewa, un spectacle de la Compagnie chilienne Kimvn teatro

Trewa est un spectacle de théâtre-documentaire qui traite de la violence et des tortures qu’a fait subir le gouvernement chilien aux peuples autochtones. Paula González Seguel dirige ce spectacle poignant qui prend corps suite à un important travail d’investigation sur les différentes réalités et les problèmes sociaux, politiques et culturels qui concernent les Mapuches.

Dans le Mawida, au milieu du froid et de la neige, les proches de Yudith Macarena Valdés Muñoz, militante écologiste décédée dans le sud du Chili en 2016, demandent l’autorisation au ngen mapu (esprit mapuche propriétaire et protecteur de la terre) d’exhumer son corps, de le déterrer pour aller à la recherche de vérité et de justice. Ils découvrent qu’elle ne s’est pas suicidée mais qu’elle a été assassinée.

En toile de fond de cette histoire, Paula Gonzalez Seguel révèle la violence historique exercée depuis des décennies envers le peuple Mapuche par l’État chilien. C’est à la suite d’un travail d’investigation sur le terrain de plusieurs années que la metteuse en scène aboutit à la création de Trewa, un spectacle de théâtre-documentaire pluridisciplinaire. Véritable manifeste de la résistance du peuple Mapuche à l’oppression et aux injustices, Trewa a soulevé des salles entières depuis sa création en décembre 2019 au Chili.

Paula González, elle-même d’origine mapuche, est devenue l’une des voix les plus fortes et les plus respectées du mouvement international de défense des droits des peuples premiers de l’Amérique latine. Son arme : le théâtre.

Mise en scène, dramaturgie, enquête, scénographie : Paula González Seguel — Co-dramaturgie : Felipe Carmona Urrutia, David Arancibia Urzúa — Assistant mise en scène : Andrea Osorio Barra — Création théâtrale, espace scénique : Natalia Morales Tapia — Projection, création sonore : Niles Atallah, Roberto Collio — Autrice, composition et direction musicale : Evelyn González Seguel — Arrangements musicaux : Juan Flores Ahumada, Sergio Ávila Muñoz — Avec : Amaro Espinoza, Benjamín Espinoza, Constanza Hueche, Norma Hueche, Juan Carlos Maldonado, Vicente Larenas, Francisca Maldonado, Hugo Medina, Elsa Quinchaleo, Paula Zúñiga — Musiciens : Sergio Ávila Ángela Acuña, Nicole Gutiérrez, Juan Flores, Evelyn González — Lumières : Francisco Herrera — Costumes : Natalia Geisee

Coproduction : Centro de Estudios Interculturales e Indígena – CIIR
Financement : Ministerio de las Culturas, las Artes y el Patrimonio – FONDART NACIONAL –Trayectoria Artística.
Production déléguée Europe : Festival Sens Interdits
Avec le soutien de l’Office National de Diffusion Artistique

Kimvn teatro

Scène Nationale grand Narbonne (Théâtre + cinéma)


Violeta y Paula

Vivre ici Mezcal Jazz Unit avec Kimiyo Ogawa

Vivre ici Mezcal Jazz Unit avec Kimiyo Ogawa



Diffusion : vendredi 19 novembre 2021 à 8h30 et 12h30

Animateur : Jean Pierre Fonollosa

Invité·es : Emmanuel de Gouvello du groupe Mezcal Jazz Unit, Kimiyo Ogawa joueuse de Bandonéon, Naomi Hayashi, traductrice, Elisabeth Riley, organisatrice des projets internationaux au sein de Mezcal production

Le groupe Mezcal Jazz Unit, quartet de jazz languedocien, est bien connu pour ses tournées internationales et ses collaborations avec des artistes du monde entier. Il invite pour ce mois de novembre Kimiyo Ogawa, japonaise joueuse de Bandonéon, artiste en résidence à Castelnau de Guers, avec deux concerts prévus ce week-end:

-samedi 20 novembre à 21h au Zanzi-bar à Sète, gratuit

-dimanche 21 novembre à 17h à la Maison du Peuple de Calstenau de Guers, gratuit

http://mezcaljazzunit.com/

Vivre Ici – Les Automnales du Ciné Club de Bédarieux

Vivre Ici – Les Automnales du Ciné Club de Bédarieux

 
Diffusion : Jeudi 18 novembre 2021 à 8h30 et 12h30

Animateur : Jean MONTUSSAC

Invité : André Blasco vous présente la 5e édition des Automnales du Ciné Club de Bédarieux « Escales autour de la Méditerranée », qui a lieu du vendredi 19 novembre au dimanche 21 novembre 2021.

Vivre ici avec l’Association “Abeilles Environnement Ecologie 34

Vivre ici avec l’Association “Abeilles Environnement Ecologie 34

Animateur : Jean Pierre Fonollosa
Invités : Jean Claude et Josy de l’Association “Abeilles Environnement Ecologie 34” basée à Pézenas, avec une Antenne à Canet.

 

Abeilles – Environnement – Ecologie 34 (antenne de Canet)

Prévention, Protection , Sauvegarde des abeilles, Contribution à l’amélioration de l’environnent, Action écologique

1- ACTIVITÉ APICOLE : Recueil d’essaims et colonies, mises en ruches, gestion de ruchers. Veille frelons. Formation à l’apiculture.

2- ACTIVITÉS :

a) d’Information : Sur l’abeille mellifère, l’abeille sauvage, l’abeille solitaire et sur leur importance pour la pollinisation.

b) de Sensibilisation au risque de leur disparition et aux conséquences.
* Pour des publics divers : enfants, scolaires, adultes, familles et autres .
* Dans des contextes divers : Administrations, associations, et autres.

c) d’Intervention pour leur préservation

3- ACTIVITÉ DE VENTE permanente ou occasionnelle de produits et services entrant dans le cadre de l’objectif de l’association ou susceptibles de contribuer à sa réalisation.

4- ACTIVITÉ DE CONTRIBUTION à l’amélioration de l’environnement

* Par la participation à des groupes de réflexion, de travail, de recherche sur la faune, la flore, l’eau, la pollution, les pratiques agricoles et apicoles.

* Par la pose de ruches industrielles, de ruches en poterie, d’hôtels à abeilles solitaires, de pièges à frelons, dans des lieux publics et privés.

5- ACTIVITÉ ÉCOLOGIQUE ET CITOYENNE utile à l’environnement :

Nettoyage des milieux naturels

6- ACTIVITÉ D’AIDE AUX ASSOCIATIONS PARTENAIRES :

Contribution à leur développement et à leurs activités.

 

Mail : abeilles.ee34@gmail.com

Coordonnées :
270, avenue du Commandant Paul Demarne – 34800 Canet
Contactez-nous 06 87 35 19 28

Bureau / Membres :

Président : Jean Claude COUTAREL

Secrétaire : Josyane PIESCHE