Glouglou – Nicolas et Karine Mirouze

Glouglou – Nicolas et Karine Mirouze

 
Diffusion : Vendredi 11 Novembre à 10h

Rediffusion : Dimanche 13 Novembre à 19h15

Pour cette deuxième émission de la saison, nous allons à la rencontre de Nicolas et Karine Mirouze, Château Beauregard-Mirouze à Bizanet (11).
On parle d’un château pinardier, transmis de génération en génération depuis 150 ans, d’une vigneronne dont les enfants ne voulaient pas reprendre et d’ un de ses petit-fils, qui ne connaissait rien au vin, mais dont la moitié était tombée amoureuse de l’endroit.
On y parle d’une transformation radicale des méthodes culturales, d’une surface passée de 50 à 25 ha, et des 15 années nécessaires pour arriver au bout de la transformation et du projet.
On se balade dans ce lieu magnifique, du chai aux vignes lovées dans des écrins du massif de Fontfroide, des projets qui fourmillent encore chez ce couple de vignerons passionnés et passionnants.
En compagnie des chroniqueurs Thierry Guichard (La Part de l’Ange) et Frédéric Lamboeuf (Picamandil).
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C’est l’histoire d’une transmission. D’un château pinardier, passé de génération en génération dans une famille de Lézignan-Corbières, une histoire qui aurait pu s’arrêter là, à la fin du XXème siècle, quand faire du vin ne faisait plus tant vibrer que ça.

Ou plutôt c’est l’histoire d’un défricheur, pas d’un héritier, mais d’un bâtisseur, Nicolas Mirouze, capable de se mettre à l’informatique alors qu’il n’y connait rien et d’écrire un livre au bout de 6 mois sur Java, le langage majeur pour le développement d’applications, capable de se mettre au vin à la suite de ses ancêtres et de se dire qu’il va tout changer ou presque, la surface, le mode de culture, le type de vinification…

A moins que ce ne soit l’histoire des pièces rapportées tombées amoureuse de ce Domaine. Il y a d’abord eu le grand-père, professeur de médecine, qui a soutenu sa vigneronne de femme, attaché aux lieux au point d’y avoir élu domicile pour le repos éternel. Et puis aujourd’hui il y a Karine, la bordelaise aux racines espagnoles, sans qui Nicolas n’aurait jamais regardé le Château comme un possible pour lui, qui a redécouvert son patrimoine familial grâce à ses yeux à elle.

Finalement c’est peut-être ça, l’histoire d’un regard, un regard amoureux, entrelacé, sur la vie, ses rebonds et ses projets ; un regard affûté, novateur, affirmé sur l’agriculture et ses évolutions ; un regard généreux et utopique sur l’avenir, envisagé en partage et en collectif ; un regard sur les Corbières, un balcon sur le massif de Fontfroide, sa garrigue, ses pins, ses chênes verts, kermès, son ciste, sa bruyère…. C’est l’histoire d’un beau regard…

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