La sécheresse vécue par une forêt de chênes verts
Le bassin méditerranéen sera particulièrement impacté par le changement climatique. Déjà, les températures y augmentent et les précipitations y diminuent bien plus vite que la moyenne mondiale. A Puéchabon, des chercheurs du CNRS ont créé artificiellement une aridification du climat afin d’étudier son impact sur la forêt méditerranéenne. Comment réagira-t-elle aux sécheresses futures ? La forêt domaniale de Puéchabon est étudiée depuis 1984 par des chercheurs du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, rattaché au CNRS.
Plus de 30 ans de suivi et d’expérimentation, grâce à un ingénieux système de gouttières qui recueille une partie des eaux de pluie et l’installation d’un toit mobile qui simule des épisodes de sécheresse exceptionnels.
Cette expérience d’exclusion de pluie est l’une des plus longues au monde et apporte déjà quelques éléments : dans les parcelles partiellement privées de pluie, les arbres ont moins de feuilles et produisent moins de fruits, ce qui interroge les écologues sur la capacité de régénération de la forêt du futur.