Du changement climatique à la crise sanitaire, à quoi sont confrontés les jeunes sapeurs-pompiers, aujourd’hui ? Pourquoi décident-ils de s’engager ? Quelles sont les missions des pompiers volontaires dans l’arrière pays de l’Hérault ? Quelles expériences vivent-ils ? Pourquoi sont-ils mobilisés ? feux de forêts ? inondations ? urgence climatique et sanitaire ? Quelles histoires ont-ils à raconter ? Quel est l’imaginaire individuel et collectif du pompier ?
Nous avons donné la parole à des jeunes sapeurs-pompiers de la Caserne de Clermont l’Hérault, savoir ce qui les animent et ce qui fait sens pour eux. Nous les avons interrogé sur leurs expériences marquantes, leurs chemins empruntés pour devenir pompiers volontaires. Nous nous sommes intéressés principalement à leurs parcours, leurs engagements, leurs quotidiens, leurs combats et pourquoi se sont-ils mobilisés ?
Un grand merci au Lieutenant Bosch, Alexia Cloup, Hélina Abbalou, Haya Saïdi et Amory Delarche pour leurs témoignages.
Une trentaine de nageuses et nageurs ont manifesté devant le centre aquatique de Clermont-l’Hérault, mardi 29 août 2023, avant d’assister au conseil communautaire du Clermontais dans la foulée.
Objet de leur colère : les élus de la communauté de communes ont approuvé mardi soir l’augmentation des tarifs de mise à disposition de la piscine. À quoi s’ajoute des changements de créneaux horaires pour le club jugés problématiques pour sa pérennité financière.
Une augmentation de 17.000 €
Le coût des inscriptions aux clubs de natation et de plongée devrait augmenter pour les adhérents. La tarification passe de 8.600 € à 28.000 € à partir de septembre 2023 (+17.000 € au total). Dont 25.000 € pour les Dauphins de Clermont-l’Hérault, l’un des clubs qui comptent le plus grand nombre d’adhérents sur le territoire, avec 590 licenciés la saison passée.
Émue, Laëtitia Jamann, la présidente du club qui emploie sept salariés, se dit sans voix et en colère contre cette décision basée selon elle sur des « chiffres faussés ».
Le président de la communauté de communes, Claude Revel, dit lui « assumer » cette hausse des tarifs, « qui ne représente qu’une augmentation de 30 € par adhérent», et « qui assurera laviabilité financière de [leur] organisation à long terme ».
L’établissement souffre d’un déficit « abyssal », estimé à 1.671.000 € pour cette année 2023. Et la facture de gaz et d’électricité a explosé, augmentant de 453.000 € (de 175.000 € en 2022 à 628.000 € en 2023).
Les élus du Clermontais se sont montrés divisés sur la question, mardi, le débat durant plus d’une heure, avant d’approuver la hausse des tarifs par 24 voix pour, 12 voix contre et une abstention.
Les Dauphins de Clermont-l’Hérault, qui ont assisté dans le calme au conseil communautaire, se disent « sans voix » face à cette décision, qui « Le vote de ce budget annonce une saison qui n’aura probablement pas lieu », déplore la présidente.
Nathalie habite à Agde. Elle cherche à créer un collectif de citoyen.ne.s pour redonner de l’attention à celles et ceux qui en ont besoin.
Une idée inspirée de son propre parcours. Elle qui a travaillé comme médiatriceen reconversion, a perdu son emploi à la suite d’un burnout, il y a plus d’un an.
Sans emploi depuis, l’Agatoise a connu une lente descente aux enfers, avant de remonter la pente. Ce collectif, qui s’ajouterait aux autres associations d’aide existantes, lui permettrait de recréer du lien par le dialogueet du réseau dans la ville d’Agde. Et d’aider les autres en les entrainant dans cette dynamique.
Nous l’avons rencontrée chez elle, pour qu’elle nous détaille son parcours et nous explique son projet.
Pour la contacter, envoyez-lui un mail à notre adresse, que nous lui relaierons : x.terrien@rphfm.org
Invité : Alexandre Brun de l’association Djefola à Lodève
Animateur : Olivier Mestre
L’association Djefola à Lodève propose diverses animations autour de la percussion d’Afrique de l’Ouest. L’apprentissage des bases fondamentales de cet art ancestral permet à chacun de développer son sens du rythme et sa créativité à travers la musicalité et l’expression corporelle (respiration, posture et indépendance des mains).
L’association vous fera découvrir dans une ambiance festive et détendue les morceaux traditionnels mandingues, notamment avec des cours quotidiens pour enfants, adolescents et adultes; mais aussi de par l’organisation d’événements tout au long de l’année (concerts, stages avec intervenants et spectacle de fin de saison).
infos: https://fr-fr.facebook.com/djefola34/
Près de 200 personnes ont manifesté contre les corridas à Béziers dimanche 13 août 2023. Ils répondaient à l’appel du Comité de liaison biterrois pour l’abolition de la corrida (Colbac). L’association, qui fête cette année ses trente ans d’existence, organise ce rassemblement annuel.
Les mises à mort de taureau sont en effet légales à Béziers et dans quelques autres villes françaises au nom d’une tradition ininterrompue, et défendues notamment par le maire de la Ville, Robert Ménard.
D’autres associations telles le Comité radicalement anticorrida ( Crac Europe), ainsi que plusieurs personnalités ont rejoint le cortège du Colbac. Parmi elles, quatre députés dont Aymeric Caron, député Nupes de la 18e circonscription de Paris.
La proposition de loi dont il était à l’origine en fin d’année dernière, visant à abolir la tauromachie partout en France, avait été retirée au dernier moment. L’ancien chroniqueur télé a annoncé à Béziers qu’il travaillait à une proposition de loi transpartisane.
De son côté, le maire de Béziers, Robert Ménard a placardé des affiches dans la ville défendant la tradition biterroise de la tauromachie. L’une reprenait par exemple le sloggan de mai 68 : « Il est interdit d’interdire ». Ce qui n’a pas manqué de faire réagir les anticorrida…
Diffusion : Le mercredi 16 août à 16h00
Rediffusion : Le jeudi 17 août à 11h
LE BLIND TEST
On profite de la sortie du film Quand les vagues se retirent pour ressortir un blind test que nous avions fait autour des films avec des trafics de drogue.
SÉRIE SUR LES COMPOSITRICES
On trace la carrière cinématographique de Lisa Gerrard du groupe Dead Can Dance.
On tient à remercier le cinéma Diagonal, Utopia, les cinémas Gaumont et CGR qui nous facilitent le travail… et les distributeurs qui nous font confiance…
Invité : Christian Jantel, président de l’association Tourbes O’Jazz
Animateur : Patrick Dumont
Les 18, 19 et 20 août prochains le 10ème festival « Tourbes O’ Jazz » nous rassemblera dans le cadre magnifique d’un théâtre de verdure situé dans le parc de l’Abbé Anglade.
Situé en plein cœur de la ville de Tourbes cet espace original et naturel, qui d’ordinaire accueille enfants, parents et promeneurs, deviendra l’écrin « musical » d’un évènement local et culturel majeur.
Cette aventure commencée en 2012 est le fruit d’un petit groupe de bénévoles et musiciens, tous passionnés de musique, et de jazz en particulier, bien décidés à offrir à la population au mois d’août un rendez-vous culturel différent.
Ainsi l’association Tourbes O’ Jazz est née et a soufflé cette année sa douzième bougie.
Portés par l’amour de la musique mais aussi l’envie de faire partager cette passion au plus grand nombre, nous inscrivons notre action dans la volonté de promouvoir et de mettre en valeur des musiciens de talent, de permettre à des groupes locaux de s’exprimer et donc de se faire connaitre, mais aussi de rendre ce type d’animation accessible à tous.
Dans cet esprit le choix méticuleux et qualitatif des artistes reste toujours un temps fort de l’activité de notre association qui met chaque année un point d’honneur à offrir à notre public une programmation très diversifiée et une tarification sur mesure.
Soutenus par la municipalité, nous avons le souci constant de rassembler autour de notre démarche et de sa philosophie bon nombre de partenaires financiers sans qui le festival ne serait pas ce qu’il est devenu.
Avec beaucoup de modestie et de lucidité, je me plais aussi à insister sur le challenge que doit relever chaque année notre « petite » association pour organiser annuellement un tel rendez-vous et faire vibrer le cœur de Tourbes à l’unisson.
Le festival Tourbes O’ Jazz est aussi une ouverture sur le territoire (agenda Hérault Tourisme), 3 dates dans le programme « Festavino » de la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée, une présence sur les antennes Radio, la sollicitation des commerces, la promotion des produits locaux, une jauge intimiste et un cadre naturel d’exception.
Toutes ces caractéristiques aussi valeureuses soient –elles ne suffiraient pas sans votre adhésion et votre fidélité.
Merci de votre présence et très bon festival 2023.
On tient à remercier le cinéma Diagonal, Utopia, les cinémas Gaumont et CGR qui nous facilitent le travail… et les distributeurs qui nous font confiance…
Diffusion du jeudi 3 août au dimanche 6 août de 12h15 à 18h
Du 3 au 6 août 2023, sur le plateau du Larzac a lieu la première édition des Résistantes – Rencontres des luttes locales et globales ! Plus de 570 luttes locales sont identifiées aujourd’hui sur la carte de Reporterre, et ces Rencontres par et pour les luttes sont l’occasion de les mettre à l’honneur et de rassembler ce vaste mouvement qui grandit à travers la France.
De nombreuses associations, syndicats et collectifs travaillent sur des sujets connexes, sociaux, environnementaux, sociétaux,… Cette rencontre permet ainsi de se rencontrer et s’entraider plus. Au programme : concerts, ateliers, assemblées, rencontres, formations, projections-débats, spectacles, espace enfants, balades naturalistes, radio participative…
Pendant ces 4 jours, une quinzaine de radios associatives sont présentes, pour former radio Résistantes et donner la parole à tous les acteurs et actrices qui souhaitent parler de leur lutte. Radio Pays d’Hérault est présente avec radio Larzac, à l’initiation du projet radio, ainsi que RDWA, Escapade, Como la Tierra…
Écoutez le décrochage de Radio Résistantes en direct du Larzac sur les ondes de Radio Pays d’Hérault et RPH Sud de 12h15 à 18h !
Noémie Hajosi et Laura Marteau du quintet brésilien Poplité
Solène, le bonheur des plantes médicinales
& Manon adhérente de l’association Etc & Terra, co-programmatrice des marchés de Lunas et tenante des sorbets de ci de là
A la réal et au montage : Samuel Heyndrickx
Aperçu sonore sur le terrain de l’atmosphère dansante et enivrante des Marchés nocturnes de Lunas tous les 1er et 3ème mercredi du mois pendant l’été.
L’occasion de discuter avec la formation féministe brésilienne Poplitê (merci d’avoir fait danser la foule), d’échanger avec celles et ceux qui tiennent les stands sur le marché, notamment la camarade Solène (merci pour ton subtil Vinaigre de fleurs de sureau) et Manon Duclos qui représentait Etc&Terra et Deci delà (merci pour tes savoureux sorbets).
Présentation officielle de l’évènement
Des produits locaux et de la musique du Nordeste Brésilien: c’est toute la magie du marché de Lunas!
A l’occasion du marché nocturne du 2 août organisé par l’association Etc & Terra et la Mairie De Lunas , retrouvez vos producteurs habituels + un petit marché d’artisans créateurs!
crédita photo glacée Manon
Présentation officielle des Poplitê
Voici une bande de 5 chanteuses / percussionnistes aux genoux sensibles et dynamiques! Leur répertoire inspiré du Nordeste brésilien forme un éventail de cocos traditionnels, célèbres et originaux : de quoi déployer de belles rodas de chants et de danses et emplumer vos oreilles. Composé de Léa Chikitou, Noémie Hajosi, Laura Marteau, Marine Teissier du Cros et Anaïs Vaillant, Poplitê privilégie la puissance et l’homogénéité vocale, la précision rythmique autour d’un style responsorial et polyphonique. Son groove irrésistible et son effervescence festive invitent à la danse, à prendre part au chant.
La musique de Poplitê est fortement imprégnée du coco (prononcer « côcou ») ou pour être plus exact DES cocos, car si elles sont regroupées sous un même terme, il s’agit d’une multiplicité de styles rythmiques et chantés variant selon les lieux, les communautés, les familles, les individualités. Leurs points communs originels : l’expressivité et l’effervescence populaires, le lien communautaire, les odes aux paysages, à la faune et à la flore… de quoi s’allier culturellement à la nature, être humblement humain ! De quoi également se relier entre nous, musiciennes, influencées par les grandes coquistas comme Dona Selma, Aurinha, Dona Sila et d’autres femmes puissantes, rassembleuses, passeuses.
La tradition du coco n’est pas exportable, elle s’ancre dans son lieu, dans son champ, et invite le monde dans sa rue, devant sa porte. C’est à partir de cette force accueillante et propagée que Poplitê redécouvre ses propres lieux, ses traditions musicales, ses voix et ses moments. Nous ne vous ferons pas voyager au Brésil, nous sommes nous-mêmes en voyage ! Vous êtes conviés à partager cette expérience en foulant le sol de vos tatanes et en chantant des réponses polyglottes.