Vivre ici – Z’22, v’là l’OCTOMBULE!

Vivre ici – Z’22, v’là l’OCTOMBULE!

Diffusion : Vendredi 10 décembre 2021 à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : le Comérode Gerbaut, créateur de la revue OCTOMBULE

 

A minuit pile, alors que les carrosses féeriques finissent dans une soupe à la citrouille, que les vampires récurent leurs canines avant l’ouverte des boîtes de nuit, et que le patient chauve de la chambre 42 de la clinique Saint Sauveur réveille brusquement les autres internés pour leur souhaiter la bonne année, comme toutes les autres nuits, je me pare de mon plus bel habit de poussière, revêt mes plus beaux cils en poils de chats récupérés sur mon pull, pose mon séant sur un trône d’acier entièrement composé de pièces de 10 centimes passées sous un train, et me plonge avec une entrain d’enfer dans les chimères alambiquées et circonvolutiennes de la dernière page de chou rocambolesque : l’OCTOMBULE, Journal de Minuit et des Poussières, qui, pour sa z-vingt z-deuxième édition s’accompagne d’une exposition qui retrace toutes ses parutions : de ses premiers mots à sa dernière typo.

Un journal fédérateur, innovant par son fond autant que par sa forme, inscrit depuis 2007 au patrimoine héraultais et qui n’a de cesse de fasciner toujours plus de lecteurs et de contributeurs, même au delà de notre Hexagone!

Le vernissage aura lieu ce vendredi 10 décembre et nous y découvrirons « les sens dessus et dessous de L’OCTOMBULE ainsi que ses us et coutumes en sus contre sens. »

« Du papier, des lectures, les Chronotes du Confinement, des films d’animations, de la danse c’est tout cela L’OCTOMBULE, et surtout ce sont de très nombreuses plumes qui ont contribué à cette belle feuille de chou chérie.

Émanation spirite des Éditions du Troisième Cheval, son cœur bat du côté de la vallée du Salagou.
Du numéro Zéro au numéro Zquatre, L’OCTOMBULE était au format A3 imprimé en noir et blanc sur recto, c’est à partir du numéro Zcinq qu’il devint A2 imprimé recto/verso.

Chaque numéro est tiré entre 500 et 1000 exemplaires, le plus souvent L’OCTOMBULE est vendu à la criée lors de manifestations locales (cherchez encore), ceci au prix de 0,10 cents, peu onéreux donc à ceci près que la monnaie n’est jamais rendue.

A chaque numéro correspond un thème, et pour exercer sa plume sur ledit thème il faut le faire savoir sur loctombule@orange.fr
ce qui laisse une chance de recevoir un appel à écriture, d’être publié sans gagner le moindre fifrelin et de devenir ainsi Octombulien(ne).

Le choix thématique se fait lors de réunions fortuites entre Octombulien(ne)s avéré(e)s, sur pas de portes, coin de table ou de parapluie, et autant que possible à la vitesse de la lumière. »

Exposition ouverte jusqu’au 09 janvier 2022 les samedi, dimanche de 14 à 18h et les jours fériés de 15 à 18h 
rens : parc.octon@yahoo.fr

Autres rdv immanquables :

Le goûter du mercredi 22 décembre à la médiathèque d’Octon à 16h pour la sortie du Zvingt-Zdeux de L’OCTOMBULE spécial “Le retour des vaches grasses”
Préfinissage CLIMAX 7 janvier 2022 de 20h à 24h avec : lectures et chuchotis, “Mots de Potence”, ABCDanse, projections des Alchimages, fesse-à-fesse-SMS, Musicolor Jam.

« L’élément liquide peut nous renvoyer à des cas tout à fait dramatiques, j’en ai conscience. »

Ciné-Débat autour du film Haut et fort : « L’union fait la force, la violence ne sert à rien »

Ciné-Débat autour du film Haut et fort :  « L’union fait la force, la violence ne sert à rien »

Diffusion : mercredi 08 décembre à 13h et dimanche 12 décembre à 18h

Animateurs : Florian Etienne , membre de la Cie des Jeux de Lodève et Samuel Heyndrickx

 

« L’art est une arme d’expression massive« , a prononcé le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch à propos de son dernier film : Haut et fort. Haut et fort, deux mots qui résonnent dans le cœur des protagonistes qu’il filme avec ardeur et empathie, de jeune marocains qui veulent exprimer leur soif de vivre et délivrer au monde ce qui les anime.

Pour commenter ce film, s’interroger sur le regard du réalisateur à l’égard du Maroc, de la jeunesse et des institutions qui leur sont consacrées, Radio Pays d’Hérault et RPH Sud s’est entouré d’animateurs de choix, les jeunes des Accueils de Loisirs des 11 à 17 ans de Lodève, sous la responsabilité d’Alice Coulet. Nous écouterons au micro Yassir, Théo et Ahmed, sous l’œil bienveillant de leurs acolytes Mohamed, Nassro et Shiepe.

Marouane Zahar, animateur fédérateur très impliqué sur le terrain, est présent à leurs côtés pour cette émission.

Ce ciné débat est réalisée au sein de l’espace Luteva, boulevard Joseph Maury à Lodève, en partenariat avec le Pôle Enfance Jeunesse de la Communauté de Communes Lodévois & Larzac, les Caisses D’allocation Familiales de l’Hérault, la ville de Lodève, le département Hérault, le cinéma Lutèva et la Cie des jeux de Lodève.

Une émission qui nous rappelle la nécessité d’être ensemble, dans le respect de chacun, à l’écoute de nos différences pour mieux unifier nos forces.

Haut et fort, réalisé par Nabil Ayouch

« Anas, ancien rappeur, est engagé dans un centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes vont tenter de se libérer du poids de certaines traditions pour vivre leur passion et s’exprimer à travers la culture hip hop… »

Une histoire inspirée de leur vie.

Ce film est le premier film marocain à être sélectionné à Cannes, il a reçu le prix du cinéma positif.

Au CASTING : 

ANAS: Anas BASBOUSI, alias Bawss, également directeur artistique du label casablancais spécialisé dans le hip-hop, New District.

ISMAIL: Ismail – ADOUAB MERYEM: Meriem

NEKKACH NOUHAILA: Nouhaila – ARIF ZINEB: Zineb BOUJEMAA

ABDOU: Abdelilah – BASBOUSI – MEHDI : Mehdi

RAZZOUK AMINA : Amina – KANNAN SOUFIANE : Soufiane

BELALI SAMAH : Samah – BARIGOU MARWA : Marwa

KNINICHE MAHA : Maha MENAN

Les sons diffusés ont été originalement crées pour le film par Mike et Fabien Kourtzer et sont interprétés par les acteurs.

Vous retrouverez les titres :

Talef, bridgin’division, Drahem et Mama Love.

 

 

 

 

 

Vivre ici – Danger imminent de bombardement sur la scène du Victoire 2

Vivre ici – Danger imminent de bombardement sur la scène du Victoire 2

 
Diffusion : Mercredi 8 décembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Olivier Téna, chanteur et parolier iconique du groupe Les SHERIFF

 

« Sortez vos battes de base ball et vos plus beaux perfecto,
shampouinez vos jambons beurre de mayonnaise à gogo,
sortez vos panneaux de grévistes et criez «  qu’on les pende haut »,
jouez avec le feu, à pile ou face, à trois deux un jusqu’à zéro!

Faites gaffes à vous vieux fanatique des prix uniques,
on f’ra sauter vos télés et vos avis catégoriques,
toutes vos chaînes d’infos bidons aux épisodes diarrhéiques,
et leurs animes juste bons à fout’ les doigts dans une prise électrique!

Car vl’a qu’débarquent à 20h le vendredi 10 décembre au Victoire 2,
les keupons old school total mundo bizarro qui ratent tous leurs adieux,
les montpelliérains bons à rien qui vous décapent les influx nerveux,
et vous assurent des pogos en pagaille jusqu’à plus rien sentir de vos essieux!

Ce sont les Shériff et y font du bruit ! »

crédits photo : Jérôme HUMBRECHT

D’un adieu à l’autre, quel plaisir de crier une nouvelle fois notre amour aux pionniers du punk français, les Shériff qui reviennent le temps d’un ultime album aux titres inédits « GRAND BONBARDEMENT TARDIF » nous décaper les ouïes!

Pour lancer leur tournée, ils joueront en avant première leur nouveau bébé rebelle à la scène de leur débuts : la salle Victoire 2!

L’occasion de leur rendre un dernier hommage avant qu’ils retrouvent les sentiers de la tranquillité, loin du chaos, des projecteurs et des caissons de basse.

Olivier Téna nous parle de l’album, de sa caisse, de son métier de tailleur de pierre et de la chaleur du sud.

Sur scène il sera accompagné de ces fidèles acolytes :

Manu – basse (ex batteur-compositeur)
Patrice – (guitare)
Seb ou « Lulu le cévenol » – batterie

& Ritchie Buzz (nouveau guitariste du Gard)

En 1ère partie de leur show : le power trio ardéchois Supermunk.

Bon concert à tous!

« Nous on se prend que pour ce qu’on est, on est comme les autres, pas meilleurs, ni moins bons. »

 

Vivre ici – Ballade musicale dans le bayou avec Théo Lawrence

Vivre ici – Ballade musicale dans le bayou avec Théo Lawrence

Diffusion : Lundi 06 décembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Théo Lawrence, interprète, compositeur, musicien, crooner aux doux accents de Louisiane

 

« La révolution conservatrice, c’est comme ça qu’ils appelaient notre mouvement, du temps où j’étais fils d’évangéliste. Être protestant, trop peu pour moi, protester, ça oui ! Moi ce que je rêvais, c’était de rencontrer une petite poulette athée et de me barrer en Europe, faire bondir mon petit cœur du côté de bordeaux, là où y font du bon vin de France ! Ma bible à moi, c’est le blues. Je grattais ma guitare en cachette et je louais des amours impossibles. Jusqu’au jour où j’ai rencontré Evangeline, ah ma chère Evangeline, t’étais mon évangélisme à moi, ma religion sacrée. On en a passés du bon temps ensemble, à deux et tous seuls à la fois. On passait du rire aux larmes en un clin d’œil vitreux. Avec toi ma vie ça a été comme un album de Theo Lawrence, une ballade rock douce amère où rien d’autre n’existait que le battement de nos cœurs amoureux. Si t’étais avec moi mon ange, je t’emmènerais revivre nos 60s à son concert au Victoire 2 le jeudi 09 décembre à 20h remuer des hanches sur son dernier projet solo produit le LABEL BMG , Sauce piquante, un titre qui te ressemble tant. Y’a aussi Orage en 1ère partie, un groupe de pop mélancolique, sélectionné au projet 34 tours, dispositif d’aide aux artistes émergents. Oh si tu pouvais come back my dear Evengeline ! »

Un style vintage, les cheveux gominés, une allure de crooner, un son tout droit sorti d’un troquet cajun qui sent le bon le bayou, Théo Lawrence est prêt à faire rocker la scène du Victoire 2 !

Empreint de swamp rock, traduit par le rock des marais, l’album Sauce Piquante de Théo Lawrence a été produit en Géorgie dans les studios de Mark Neil qui a accompagné The Black Keys. Il nous dit tout de leur rencontre et de l’enregistrement de l’album.

Ce jeune artiste autodidacte, influencé par des groupes iconiques du rock anglais, tels que les Rolling Stones ou Crimes, est remonté aux sources de leur inspiration pour monter ses projets et nous délivrer une version frenchy personnelle de ce Rockabilly.

Un concert qui nous invite à la danse, let’s go country!

Sur scène il sera accompagnée de Thibault Ripault à la guitare, Bastien Cabezon à la batterie, Olivier Viscat à la guitare/basse et Julien Bouyssou aux claviers.

Vous pourrez entendre dans l’entretien un de ses titres préférés de son album : Evangeline.

« Mark Neil considère que c’est tout autant son album que le nôtre. »

Pause Culture – En attendant le grand soir au Gymnase Ramadier de Lodève

Pause Culture – En attendant le grand soir au Gymnase Ramadier de Lodève

Diffusion : Vendredi 03 décembre 2021 à 09h10 et 18h10

Animateur : Robert Martin

Invités : Anne Saunier, chargée de programmation et communication de Résurgence, et Pierre Jean Bréaud, metteur en scène du spectacle En attendant le grand soir

 

Le spectacle de danse participatif EN ATTENDANT LE GRAND SOIR se jouera le samedi 18 décembre au Gymnase Ramadier de Lodève. 

Une ode à la danse, une célébration, un sas de décomplexion, une introduction à la fête. Il s’agit avant tout de donner envie aux gens et d’utiliser les fondements de base des danses populaires qui ont été inventées pour créer du lien social et non pour s’extraire de la masse.

La démarche artistique de la compagnie s’applique à mettre le corps en mouvement à travers une approche sensible de la technique acrobatique pour développer à l’extrême des situations de jeu. À partir d’improvisations gestuelles s’élabore une écriture chorégraphique qui prend son sens au fur et à mesure de son appropriation par l’interprète.
La compagnie développe un langage artistique avant tout basé sur le plaisir du jeu et du geste, destiné au plus grand nombre, dans tous les lieux possibles.

En attendant le Grand Soir, nous regardons des acrobates-danseurs portés par un tango ou un mambo, un rock, des slows, des valses, des rondeaux, du jazz. Ils ont effacé la frontière entre la danse et le cirque. C’est magnifiquement simple et merveilleusement beau. « Dansez, sinon, nous sommes perdus », disait Pina Bausch.

Avec : Boris Arquier, Marianna Boldini, Pierre-Jean Bréaud, Laetitia Couasnon, Fred Escurat, Tom Gaubig, Guillaume Groulard, Pablo Monedero (Otto) et Guillaume Sendron
En alternance : Caroline Leroy, André Rosenfeld Sznelwar, Marie Pinguet et Phillipp Vohringer

Écriture et mise en scène : Pierre-Jean Bréaud

Regards extérieurs : Julie Lefebvre et Patricia Marinier

Lumière : Hervé Lacote

Régie générale : Hervé Lacote et Mathias Flank

Costumes : Nadia Léon

Production : Camille Rault-Verprey

Pour ceux qui voudraient un savoir plus sur le spectacle, un entretien d’une quinzaine de minutes est consacré au metteur en scène dans notre Passerelle du mercredi 03 novembre.

La Scène de Bayssan défie les lois de la gravité jusqu’au 10 novembre, accrochez vos ceintures

 

Vivre ici – Des camps de concentration à Pif le chien, projecteur sur un dessinateur apatride qui fait partie de notre patrimoine, José Cabrero Arnal

Vivre ici – Des camps de concentration à Pif le chien, projecteur sur un dessinateur apatride qui fait partie de notre patrimoine, José Cabrero Arnal

Diffusion : Mardi 30 novembre 2021 à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Christophe Vindis, réalisateur de films documentaires

 

Cette émission a été enregistrée dans le cadre de la 22ème édition du mois du film documentaire, en partenariat avec la communauté de communes Vallées de l’Hérault (CCVH) et le réseau des bibliothèques de la vallée de l’Hérault.

Le documentaire « D’après Arnal, Itinéraire d’un crayon rouge », produit par France THM, a été projeté le samedi 27 novembre à la Salle du Conseil de la Mairie de Montarnaud, en présence de Christophe Vindis.

Découvrez la vie d’un dessinateur hors du commun qui a marqué la mémoire d’une majeure partie des français, petits et grands, pendant plus d’une décennie, celle de José Cabrero Arnal, barcelonais de naissance, dessinateur et créateur de Pif le chien, Placid et Muso, Pifou, Hercule… Créée en 1969 la revue Piff Gadget s’est vendue à plus d’un million d’exemplaires et continue à faire parler d’elle, un tournant dans la presse pour enfants avec l’inclusion dans sa parution de ce fameux gadget, éducatif et populaire.

Passionné de dessins dés sa plus tendre enfance et déjà prompt à parodier l’autorité, José Cabrero Arnal se fait très vite remarqué par les éditeurs de journaux et publie dès l’adolescence ses dessins satiriques, à l’apparence naïve, qui met en scène des personnages malins, va-nu-pieds et attachants qui se moquent des garants de l’oppression.

Néanmoins sa vie restera à jamais marquée  par son combat en tant que résistant républicain espagnol contre le franquisme qui lui vaudra bien des sacrifices et des tourments. Bloqué à la frontière française alors qu’il tente de fuir l’Espagne, il finira parqué aux camps du Roussillon avec ses compatriotes exilés. Une tragédie en amenant une autre, il est fait prisonnier par les Allemands et déporté au camps de concentration de Mauthausen durant plus de 4 ans. Il y survivra grâce à ses dessins érotiques dont les nazis sont friands, et grâce à l’entraide de ses camarades avec lesquels, malgré leur désespoir, ils forment un noyau solidaire.

Libéré par l’armée américaine, il échouera la peau sur les os à Paris où il erre dans les rues avec sa tenue de déporté. Il sera rescapé par une jeune inconnue qui deviendra sa femme. Remis sur pied, il reprend son travail de dessinateur, qu’il n’a jamais réellement quitté, et se fait engagé par la presse communiste française pour les journaux Vaillant et l’Humanité.

Il reprend dans ces dessins un personnage canin de sa jeunesse et en modifie les traits, Pif est né. Il connaîtra ensuite le succès qu’on lui connaît.

Malgré l’amour que lui portent les français, il pâtit de son passé de « rouge » et ses demandes de naturalisation sont refusées par l’Etat. Apatride jusqu’à sa mort, son unique carte d’identification restera celle de déporté.

Il meurt à Antibes le jour de ses 73 ans, en 1982, sans avoir revu l’Espagne.

Christophe Vindis ressuscite pour nous des archives précieuses, mettant en lumière des dessins inédits crées tout au long de sa vie, et nous fait part de rares documents audiovisuels qui ont été réalisés à son sujet. On y découvre également des extraits de lettres envoyées à sa famille et quelques pages qu’Arnal à écrite pour se raconter, sans jamais se défaire de la fantaisie qui lui est sienne.

Pour donner corps à ce grand homme, invisibilisé dans les médias français de l’époque, et lui rendre l’hommage qu’il mérite, le réalisateur fait appel à Denis Lavant et met un scène un interview fictif, entretien qui n’a jamais été consacré au dessinateur du temps de son vivant et qui naît ici de manière fantasmée, incarnée, et sensible.

« D’après Arnal, Itinéraire d’un crayon rouge », est une œuvre importante qui fourmille de documentation inédite, et retrace une des parties sombres de l’Histoire française en mettant en lumière un résistant simple, discret et tellement bienveillant.

On ne cessera jamais de redécouvrir Pif.

« On commence le film avec une phrase de Victor Hugo : L’exil est une longue insomnie. »

D’après Arnal, Itinéraire d’un crayon rouge

AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S)
Christophe Vindis

AUTEUR(S)
Rubi Scrive Loyer, Libia Matos

IMAGE
Mathias Touzeris

SON
Jean-Marc Pedoussaut

MONTAGE
Gilles Pedoussaut

MUSIQUE ORIGINALE
Julien Taillefer

PRODUCTION / DIFFUSION
France THM Productions, viàOccitanie

PARTICIPATION
CNC, Procirep, Angoa-Agicoa, Région Occitanie / Pyrénées-Méditérannée

ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
France THM Productions

 

 

 

 

 

 

Vivre ici – Journées entre les journaux, le Kiosque nous emballe

Vivre ici – Journées entre les journaux, le Kiosque nous emballe

Diffusion : Lundi 29 novembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invitée : Marie-Laurence Fay, rayonnante marchande de journaux à la retraite

 

Dans le cadre de 22ème édition du mois du film documentaire, en partenariat avec la communauté de communes Vallées de l’Hérault (CCVH) et le réseau des bibliothèques de la vallée de l’Hérault.

Marie-Laurence Fay tient un kiosque qui s’est transmis de mère en fille depuis 87 ans place Victor Hugo, dans le XVIème arrondissement de Paris. D’un capital sympathie élevé et d’un entrain certain, cette commerçante au sourire ensoleillé, s’est construite un noyau de clients fidèles et attachants, qui viennent chez elle récupérer leur revue hebdomadaire.

Sa fille, jeune plasticienne, diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg, Alexandra Pianelli, qui ne parvient pas encore à vivre de son art, se retrouve engagée dans le Kiosque durant quelques mois. Inspirée par ce lieu familial riche en souvenirs et en rencontres étonnantes, elle décide de filmer son quotidien, instinctivement, avec le peu qu’elle a sous la main: un téléphone portable de première gamme et une go pro. Elle réalise alors ce qui deviendra cette pépite cinématographique sociale et humaine, Le Kiosque, fait de bouts de chandelles et de bouts d’âmes, qu’elle parvient à magnifier. Elle nous donne à voir de sa caisse, la situation des vendeurs de journaux, le monde qui l’entoure, et le destin de son kiosque.

Immersif et jouissif.

 

Marie-Laurence Fay, présente à la projection du film à la médiathèque de Gignac, nous fait part de son bonheur d’avoir fait vivre ce Kiosque toutes ces années, de sa fierté de voir le film plébiscité dans les médias et les festivals, et de la nécessité de faire vivre son quartier.

Merci à elle pour cet entretien.

Le Kisoque est disponible en visionnage payant sur la plateforme de films documentaires Tënk.

Le Kiosque
Date de sortie 6 octobre 2021 Durée 76 mn
Réalisé par Alexandra Pianelli
Scénariste(s) Alexandra Pianelli
Distributeur Les Alchimistes

Production : Les Films de l’Œil Sauvage

 

Pause Culture – Maguy Marin, au plus près de nos crises démocratiques

Pause Culture – Maguy Marin, au plus près de nos crises démocratiques

Diffusion : Vendredi 26 novembre à 09h10 et 18h10

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Maguy Marin, chorégraphe

 

La guerre de Péloponnèse aura bien lieue. La chorégraphe Maguy Marin revient avec une nouvelle création qui sort des sentiers de la danse, Y aller voir de plus près, objet hybride, marqué par un rapport très fort à la vidéo, un plateau comme un sorte de carnet de note qui s’écrit au présent, où quatre acteurs interprètent, au milieu d’une scène éparse d’objets diverses qu’ils manipulent, LA GUERRE DE PELOPONNESE de Thucydide, écrit au Vème siècle avant JC, qui nous amène à nous questionner sur les mécaniques de la guerre. Elle crée ici un parallèle entre ce récit historique et les conflits mondiaux actuels et met en lumière la crise de nos démocraties.

Y aller voir de plus près se jouera à la scène nationale Grand Narbonne le mardi 30 novembre à 20h.

crédit photo : Christophe Raynaud

Après avoir accueilli le chef-d’œuvre May B (et votre ovation), Théâtre + Cinéma présente la nouvelle pièce de Maguy Marin créée au Festival d’Avignon en juillet 2021. Fille de réfugiés républicains espagnols, la chorégraphe Maguy Marin, prenant appui sur La Guerre du Péloponnèse de Thucydide (Ve siècle av. J.-C.), opère un retour sur ce récit qui met en lumière les rapports de force ayant secoué le monde grec au cours de son histoire ancienne : des événements qui font écho à ceux auxquels nous n’avons cessé et ne cessons toujours pas, aujourd’hui encore, d’être confrontés. À l’écoute de cet épisode historique qui mena à la catastrophe, faisant des milliers de morts, nous pouvons percevoir le jeu, dans cette guerre fratricide, des diverses forces en présence, des mécanismes de la domination, des alliances et des traîtrises, des résistances et des oppressions, mais aussi le cynisme des vainqueurs, le pouvoir et la violence dans toute sa récurrence. Y aller voir de plus près, donc, et empoigner la complexité de nos attitudes, de ce qui fait de nous des êtres contradictoires, influençables, vulnérables et vivants : voilà ce à quoi nous invite cette création inclassable, insolite.

Conception Maguy Marin
En étroite collaboration et avec Antoine Besson, Kais Chouibi, Daphné Koutsafti, Louise Mariotte
Et avec l’équipe artistique : Pour le film David Mambouch et Anca Bene
Pour les maquettes Paul Pedebidau
Pour l’iconographie Louise Mariotte et Benjamin Lebreton
Pour la conception sonore et musicale David Mambouch
Pour la direction technique et la lumière Alexandre Béneteaud
Assisté de Kimberley Berna-Cotinet
Pour le son Chloé Barbe
Pour la scénographie Balyam Ballabeni et Benjamin Lebreton
Assistés de Côme Hugueny
Pour les costumes Nelly Geyres

Vivre ici – Sur les traces ensevelies des déportés japonais de l’île de Kounachir

Vivre ici – Sur les traces ensevelies des déportés japonais de l’île de Kounachir

Diffusion : Vendredi 26 novembre 2021 à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Vladimir Kozlov, réalisateur et scénariste franco-biélorusse

 

Le peuple, pion des puissants, pris dans une partie d’échec mondiale où l’échec sera leur survie. Le réalisateur Vladimir Kozlov a filmé la vie des habitants de Kounachir, péninsule volcanique qui se dresse à 14 km au Nord des côtes du Japon, une des îles principales de l’archipel des Kouriles, annexée en 1945 par l’URSS qui reste encore aujourd’hui un sujet de discorde politique majeur. Un an après la capitulation du Japon et une courte période de cohabitation, les 17 000 Japonais vivants sur ce territoire sont massivement déportés.
Aucun accord de paix n’est signé et aujourd’hui encore chacun revendique ces terres. Ce film de 71 min, produit par Les Films du temps scellé, Vosges Télévision sera projeté au cinéma Alain Resnais à 19h le 29 novembre en présence de Nathalie Degouzon (reponsable de la diffusion à OCCITANIE FILMS) dans le cadre de la 22ème édition du mois du film documentaire.

Pour ce documentaire, Vladimir Kozlov est allé à la rencontre des habitants de Kounachir, ville ouvrière marquée par la pauvreté, avec une équipe de tournage réduite, son chef opérateur et son preneur de son. Sur cette île aux paysages gris, désertiques, aux maisons vétustes et aux plages dégradées, s’amoncellent les débris de la guerre: des canons, des tanks, des épaves… Le réalisateur évoque la barbarie avec laquelle les japonais ont été déportés et comment les souvenirs de cette époque, ensevelis sous les décombres, sont encore déterrés aujourd’hui.

« Déporter quelqu’un par la force, c’est inhumain. »

AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S)
Vladimir Kozlov

IMAGE
Gleb Teleshov

SON
Anton Shepshelevich

MONTAGE
Nicolas Peltier, Fabien Daguerre

PRODUCTION / DIFFUSION
Les Films du temps scellé, Vosges Télévision

PARTICIPATION
Région Nouvelle-Aquitaine, Région Occitanie / Pyrénées-Méditérannée, CNC, Procirep, Angoa-Agicoa, Pictanovo

ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
Les Films du temps scellé

Vivre ici au pays des sons – Rencontre avec Mat Eric Hart, audio-naturaliste, suite à la projection du documentaire « L’esprit des lieux »

Vivre ici au pays des sons – Rencontre avec Mat Eric Hart, audio-naturaliste, suite à la projection du documentaire « L’esprit des lieux »

Diffusion : Mercredi 24 novembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité: Mat Eric Hart, audio-naturaliste, archiviste, sound designer, compositeur et producteur d’émissions pour la radio expérimentale Résonnance FM à Londres

 

 

La projection du documentaire L’esprit des Lieux au Sonambule de Gignac s’inscrit dans la 22ème édition du mois du film documentaire, en partenariat avec la Communauté de communes Vallée de l’Hérault et le Réseau des bibliothèques de la Vallée de l’Hérault.

La projection du film a été suivie d’un échange avec Mat Eric Hart qui explore les domaines de l’enregistrement naturel et compose des paysages sonores inédits. Sa conception de l’art sonore l’amène à une pratique profondément ancrée dans l’écoute et la connexion avec le monde naturel. Un voyage méditatif et sensible où seul comptent les bruits qui nous entourent.

Mat Eric Hart a notamment voyagé au Japon, il en a extraite une matière sonore qui a servi d’architecture à plusieurs de ses créations : The Mat Eric Hart Japan Collection et Buddhism Exhibition Soundscape diffusé à la British Library.

Sa dernière œuvre Haguro Shugendo nous transporte au cœur d’une forêt du nord est du japon, une expérience spirituelle à part entière.

« L’audio naturalisme est une opportunité pour nous de prendre le temps de baisser le volume de notre monde intérieur et de commencer à entendre le monde qui nous entoure. »

 

L’esprit des lieux / France | 2018 | 91 minutes & 52 minutes | HD
Existe en version 52′ sous le titre Chasseur de son
Un film de Stéphane Manchematin & Serge Steyer

À la tombée du jour, Marc camoufle ses micros dans un sous-bois, déclenche la prise de son, puis s’éloigne jusqu’à se fondre dans la nature. Toute la nuit, le dispositif capte des ambiances sonores : souffles, cris, chants, grattements…
De retour en studio, dans le sous-sol de sa maison, Marc écoute les enregistrements afin d’en extraire les pépites. Curieuse et intriguée par ses activités nocturnes, sa fille Lucie manifeste l’envie de l’accompagner. Elle est souvent la première auditrice des tableaux sonores que crée son papa. Son travail commence à faire parler de lui, dans les écoles, les milieux artistiques…
Bientôt, un compositeur, Christian Zanési, lui propose de collaborer à la création d’une pièce de musique électroacoustique.

L’Esprit des lieues est un documentaire consacré à la passion d’un homme pour les sons qui nous entourent, ici ceux de son lieu de prédilection, son havre de paix sonore, les Vosges. Le tournage s’étend de juin 2016 à août 2017 entre forêt vosgienne, région nancéenne, Paris (studios de l’INA-GRM), domicile familial et forêt guyanaise. Il dure au total près d’une trentaine de jours et implique plusieurs artistes tels que le compositeur Christian Zanési, le musicien Anthony Laguerre ou encore l’audio-naturaliste Fernand Deroussen.

L’esprit des lieux ne ressemble pas beaucoup aux documentaires auxquels la télévision nous a habitué. Sans commentaires ni interviews, il s’agit d’un film immersif, qui laisse une large place à l’intelligence et à l’interprétation du spectateur.

L’esprit des lieux n’est pas non plus un film exclusivement consacré à la pratique audio-naturaliste, loin s’en faut.
Il aborde de manière plus générale, plus universelle peut-être, la question de l’écoute, ou plutôt des postures d’écoutes (sans en dresser un répertoire), mais aussi celle de la transmission (notamment intergénérationnelle,) sans négliger bien sûr les liens intimes qui unissent le son et l’imaginaire.

Les Réalisateurs :

Stéphane Manchematin s’intéresse aux formes et aux écritures documentaires depuis une vingtaine d’années. Il a monté, produit, écrit et réalisé des œuvres pour la télévision (France Télévisions, Vosges Télévision, Arte), la radio (France Culture notamment, où il a réalisé des documentaires pour Sur les Docks et des séries À voix nue) et le cinéma. Il enseigne le cinéma et l’audiovisuel à l’Université de Lorraine.

Serge Steyer s’est engagé dans la voie du documentaire en 1990. Il a réalisé une trentaine de films dont certains ont connu un beau parcours, et une diffusion qui se décline de diverses manières et dure dans le temps : Vivre en ce jardin, Huis clos pour un quartier, En attendant le déluge, les portraits de Jacques Ellul, Jean-Marie Pelt, Bireli Lagrène, Kaija Saariaho…

Serge et Stéphane collaborent régulièrement depuis l’an 2000. En 2014, ils ont co-réalisé Le Complexe de la salamandre, sorti en salles et sélectionné dans plusieurs festivals en France et à l’étranger.

PRODUCTION / DIFFUSION
Les Films de la pluie, Ana Films, France 3