Vivre Ici – Une histoire de talents pour les jeunes âgés entre 11 et 25 ans

Vivre Ici – Une histoire de talents pour les jeunes âgés entre 11 et 25 ans

 
Diffusions : Le mardi 16 novembre à 8h30 et 12h30

Interview de Claire Vassal, chargée de mission du service jeunesse du département de l’hérault

Animatrice : Marie Laloum

Une Histoire de Talents, un projet de territoires pour valoriser l’engagement des jeunes.

Quatre Communautés de communes (Avant-Monts, Clermontais, Lodévois-Larzac, Vallée de l’Hérault) et trois communes (Frontignan, Marseillan, Vic-la-Gardiole), accompagnées par la Direction Jeunesse du Conseil départemental de l’Hérault, organisent une action fédératrice à destination des jeunes de ces territoires : la création d’un projet artistique autour des arts scéniques, des arts plastiques, de la vidéo, de la photo, des arts urbains,…

Une Histoire de Talents souhaite fédérer les jeunes de tous horizons et aux talents multiples pour participer à une aventure artistique et humaine, pilotée par Dirk Korell, metteur en scène et Ingrid Estarque, chorégraphe. Le travail de création s’échelonnera sur le 1er semestre 2022 pour une restitution au Domaine départemental de Bayssan fin juin-début juillet.

La première étape consiste en un appel à candidature auprès des jeunes de 11 à 25 ans des territoires cités ci-dessus. Il est consultable sur le site du Réseau Jeun’Hérault et diffusé par l’ensemble des partenaires ; la date limite de candidature est fixée au 30 novembre 2021.
Les jeunes ayant répondu à l’appel à candidature seront auditionnés le 11 décembre à la salle de l’Aire de Frontignan ou le 18 décembre au théâtre du Sonambule de Gignac.

Valoriser l’engagement et les compétences des jeunes, leur faire découvrir des métiers, leur permettre de créer des liens entre eux, tels sont les objectifs de cette action. Les partenaires d’Une Histoire de Talents s’associent pour offrir aux jeunes un espace de création, d’expression et d’épanouissement au sein d’un collectif.

Contact Communauté de communes Vallée de l’Hérault :
Bruno Tranchant : 07 84 09 78 73 / bruno.tranchant@cc-vallee-herault.fr

Jeun’Hérault

Tous les jeunes intéressés par Une histoire de talents sont invités à venir au Sonambule samedi 19 novembre à 18h pour s’informer sur ce dispositif et venir voir le concert d’ Arnaud Rebotini + Gérard Jugno 106 dans le cadre de 34 Tours.

 

Yannick Jaulin, un drôle d’oiseau en quête d’amour

Yannick Jaulin, un drôle d’oiseau en quête d’amour

Diffusion : Lundi 15 novembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : le conteur hétéroclite, véritable amant des langues, Yannick Jaulin

 

« – Vous savez inspecteur, si vous aviez été ma place, vous auriez fait la même.
Des années qu’il m’enquiquinait, à faire la pluie et le beau temps,
à m’angoisser toute la nuit, à me faire douter du sens même de l’existence.
Présent quand on l’attend pas, absent quand on l’espère, à vous dégoûter d’être seule.
Mais bon dieu vous avez vu ma gueule ?! Si ridée, par sa faute, que j’en viens à noircir les miroirs
Et mon cœur, vous voulez voir mon cœur ? Une punaise accrochée à ma cage thoracique.
Ce cœur qui me fait faire n’importe quoi, ce cœur dont me je demande bien comment il peut encore pomper quoi que ce soit après toutes ces années!
Alors oui inspecteur, quand l’amour est revenu frapper à ma porte, j’ai pas hésité à la frapper aux parties. No regrets.
Mais le pauvre amour, il en est mort… mais comment avez su que c’était moi ?

– Sans vouloir me vanter chère suspecte, j’ai été formé par le meilleur enquêteur qui soit, Yannick Jaulin, un pro de l’amour, Ah ça l’amour, il sait les dégâts qu’il peut causer… Il le connaît comme sa poche, et de sa poche il en tire des tonnes de tirades. On causait d’amour sans arrêt, matin et soir, il voulait tout savoir de lui, un véritable obsédé, un artiste quoi.

Il en a même fait un spectacle CAUSER D’AMOUR, qui se joue au théâtre Michel Galabru à la Scène de Bayssan de Béziers le 23 novembre à 20H30, sans compter une de ses autres création, Ma langue maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler d’amour, qu’il interprétera les jeudi 18 novembre à 19H30 et vendredi 19 novembre À 20H30 au Théâtre du Sillon de Clermont l’Hérault. Mais là où vous serez, ma chère suspecte, vous risquez pas de causer d’amour à grand monde…

Enfin en amour comme à la guerre, c’est la mort qui nous guette. »

Yannick Jaulin, virtuose de la langue, partisan des dialectes oubliés, a puisé dans ses entrailles, intimes et anthropologiques, la force nécessaire pour garder la tête hors de l’eau et nous causer d’amour.

De son enfance à ses divorces, il se livre sans détours, frappant là où ça fait mal, des racines de ses désarrois amoureux jusqu’aux fondements de sa masculinité, héritage patriarcal à déstructurer.

Car d’où vient cette violence qui nous pousse à malmener l’autre sexe ?

Et comment retrouver notre capacité d’aimer?

Il sera accompagné dans sa création à la scène de Bayssan par deux musiciennes talentueuses, chœur dramatique évanescent en contre point lumineux, donnant au spectacle une dimension musicale et dramatique intense, une représentation aux frontières du théâtre, du récital et de la danse.

Il nous posera également cette question fondamentalement volatile : et vous en amour, vous êtes plutôt pinson, pigeon, coucou ou rossignol?

« Finalement c’est le français qui m’a fait mentir en amour, salaud de français! »

DISTRIBUTION

de et par
Yannick JAULIN

Composition et accompagnement musical
Morgane HOUDEMONT, Joachim FLORENT

Mise en scène
Philippe DELAIGUE

Collaboration à l’écriture
Valérie PUECH et Marie-Odile SANSAULT

Scénographie
Alain BURKARTH

Lumières
Guillaume SUZENET et Fabrice VETAULT

Son
Fabien GIRARD et Jean-Bertrand ANDRE

Régie
Laurent JAULIN

 

Jaulin n’a jamais réussi à raconter une belle histoire d’amour, que des histoires d’amour raté, des horreurs. À travers elles, il se coltine à lui, il enquête sur ce qui l’a construit, s’approche de sa géographie d’enfance qui a bâti sa manière ou ses mauvaises manières d’aimer. C’est un Yannick Jaulin intime, au présent qui nous renvoie chacun à la terrible difficulté
de vivre l’Amour, libre de tout héritage, un Jaulin qui se livre comme jamais. Yannick Jaulin cause d’amour perdu.

Il apparaît ancré dans sa terre, planté dans son parlanjhe vendéen. Projeté sur un cadre de toile, son ombre le dépasse. Elle est immense, presque difforme. Elle porte en elle toute la tradition du conte avec ses monstres, ses rois et leurs amours. Surtout leurs amours. Car l’amour est bien le grand sujet de ce nouveau spectacle de Yannick Jaulin. Avec une impudence pudique, il retrouve rapidement le français pour conter son échec d’amour. Sa désespérante habitude à ne pas savoir bien aimer, pas assez, pas vraiment… Il part à la recherche des sources de ce handicap qui le laisse avec deux mariages sur le flanc.

Il revisite son enfance paysanne dans ce monde où l’amour était omniprésent mais où on n’en parlait jamais franchement. Entre les deux, l’universel des contes et l’unicité de son histoire, se trouve tout le talent de Yannick Jaulin. Il trouve ce point d’équilibre ténu entre une histoire personnelle et une réflexion qui nous interpelle tous. Du Barbe Bleue dans son château aux questions de sa fille, des moeurs amoureuses des oiseaux à son introspection, il brasse les grands mythes, les doutes de l’homme, les mystères de l’amour qui dure… Il saupoudre des références au temps présent au coeur des histoires vieilles comme le monde. Sur scène, le spectacle est rythmé par les compositions de Morgane Houdemont au violon et Joachim Florent à la contrebasse, qui, tel un choeur de tragédie grecque derrière deux autres écrans, viennent résonner avec les mots et amplifier le propos. Ce n’est plus du conte, ce n’est pas vraiment du théâtre. C’est aussi du chant, de la musique et des pas de danse. C’est du Jaulin.

Du très bon Jaulin qui fait rire, émeut, s’emballe et se recroqueville sur ses questions. Et finalement cet aveu de mal d’amour sonne comme un hymne à l’amour. Et on repart léger mais chargé d’une question lancinante : Et moi, en amour, suis-je pinson, coucou ou pigeon ? Dans un troublant effet de miroir, Yannick Jaulin nous a renvoyé à notre propre chemin. Comme souvent les contes.

 

 

Vivre Ici – Le mois du film documentaire dans les bibliothèques de la Vallée de l’hérault

Vivre Ici – Le mois du film documentaire dans les bibliothèques de la Vallée de l’hérault

 
Diffusions : Vendredi 12 novembre à 8h30 et 12h30

Invitées : Caty Galdin, responsable de la programmation culture et Estelle Obled, référente musique et cinéma du réseau intercommunal des bibliothèques de la Vallée de l’Hérault

Animatrice : Marie Laloum

Le réseau intercommunal des bibliothèques de la Vallée de l’Hérault organise du 18 au 27 novembre le mois du film documentaire, l’occasion  de montrer des films peu vus car souvent produits en dehors des circuits traditionnels. Là où le reportage braque ponctuellement ses projecteurs sur des événements sensationnels, le cinéma documentaire témoigne de l’investissement personnel d’un auteur et propose un point de vue singulier sur le monde.

Programmation des films documentaires :

L’esprit des lieux (Stéphane Manchematin et Serge Steyer) – 2018 – Sonambule jeudi 18 novembre à 20h30 – 91 min / en présence de Mat Eric Hart audio-naturaliste, sound designer, compositeur et producteur d’émissions pour la radio expérimentale Résonnance FM à Londres

Marc Namblard « vit au pays des sons », il est audio-naturaliste…
Film immersif qui aborde la question de l’écoute mais aussi celle de la transmission.

Le syndrome de l’iceberg (Marc Deiller) – 2020 – Abbaye d’Aniane vendredi 19 novembre à 19h – 69 min / en présence du réalisateur Manuel Deiller et de Maëlle, une des protagonistes du film

Suite à une annonce Facebook, trois jeunes partent en road-trip à travers la Norvège pour tourner un documentaire sur le réchauffement climatique. Mais rien ne va se dérouler comme prévu… Un projet alléchant sur le papier mais leur projet prend un tour inattendu. Film mais également version sous forme de série documentaire en 3 épisodes- disponible sur France.tv Slash mini-série documentaire

Le Kiosque (Alexandra Pianelli) – 2020 / sortie 6 octobre 2021 en salles / Mardi 23 novembre à la médiathèque de Gignac à 20h30 – 78 min / en présence de Marie-Laurence Fay, mère de la réalisatrice et protagoniste du film [ancienne gérante du kiosque]

Le journal filmé d’Alexandra, jeune plasticienne venue prêter main forte à sa mère, vendeuse de journaux dans un quartier chic de Paris. Alexandra Pianelli saisit avec une profonde humanité la disparition d’un monde… un formidable lieu de vie

D’après Arnal (Christophe Vindis) – 2019 -52 min – Samedi 27 novembre salle du conseil de la mairie Montarnaud à 20h
Avec Denis Lavant pour incarner José Cabrero Arnal.

Pif le chien, tout le monde connaît, ou presque. Mais qui se souvient de son créateur, José Cabrero Arnal ? Le portrait d’un homme engagé, véritable chroniqueur de son temps. Arnal, reste l’un des grands noms de la BD française d’après-guerre. Sympathisant républicain (sans pour autant être engagé dans aucun parti politique) il prend les armes dès le début du soulèvement franquiste jusqu’à la Retirada qui débute en février 1939 (exode des réfugiés de la guerre civile espagnole)

Retirada, exil en France commandos de travailleurs étrangers puis déportation. A la libération, il s’installe en France et collabore à l’Humanité puis à Vaillant.

Le réseau des bibliothèques en Vallée de l’hérault

Mois du doc

 

Vivre ici – Le dialecte transcendantal du quartet de Fwad Darwich

Vivre ici – Le dialecte transcendantal du quartet de Fwad Darwich

Diffusion : Mercredi 10 novembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Fwad Darwich, compositeur et bassiste franco-marocain

 

« Poète c’est toi qui te perds en même temps que tout le sang du monde
criblé
blessé
comme ce soldat de qui cogne à ma mémoire
et ne trouve plus large issue que ma vie
ouvert sur un désordre
au pays cette année les figues mûrissent à même le rocher
il saigne
mais voici que la chambre ne suffit plus
le poète c’est toi
toi qui te nourris de la nostalgie du futur »

C’est sur ce court poème, Nausée Noire, paru en 1994, de l’écrivain marocain Mohammed Khaïr-Eddine, que nous allons aborder un dialecte tout à fait atypique, tout aussi poétique, un dialecte musical, celui de Fwad Darwich, compositeur bassiste monpelliero-marocain, qui jouera avec sa formation en quartet Fwad Darwich & The New Dialects, le dimanche 14 novembre à 14h30 à la Tendresse de Montpellier coopérative d’expérimentations culturelles et sociales, et clôturera ainsi le KOA Jazz Festival dont je conseille fortement les concerts.

Fwad Darwich & The New Dialects: une passerelle entre le jazz contemporain et les musiques traditionnelles du Maroc.

Imprégné de la richesse culturelle de son pays natal et du jazz, Fwad Darwich, bassiste et compositeur, mélange habilement ses influences.

Sa belle signature musicale, nous fait voyager dans un style de jazz original et inédit.

Dès les premières notes, la musique nous emmène dans un univers coloré, vivant, où fusionnent, dans un savant mélange, phrasés jazz et musiques ethniques envoûtantes.

Fwad Darwich & The New Dialects est une formation multiculturelle qui ouvre ses frontières et ses cœurs.

L’instrument auquel se réfère Fwad Darwich pour les lignes de sa basse électrique est le Gumbri (instrument ancestral, joué par les maîtres Gnawas).

Les membres du quartet :

Fwad DARWICH: Basse électrique, compositions et arrangements.
Alma Pinta-Tourret : Piano
Sylvain Artignan : Saxophone sopranoTenor
Dawoud Bounabi (franco-algerien ) : Batterie (seul de la formation originale)

En écoute – Dialects (NS Live SessioNS) enregistré live au studio NovaSon Par Tumi De La Cruz à Poulx (Gard) qui figurera très certainement dans un futur album.

« Ma langue maternelle, c’est pas une langue, c’est un dialecte. »

 

 

Vivre ici – Mathieu Boogaerts, so fulltybeau

Vivre ici – Mathieu Boogaerts, so fulltybeau

Diffusion : Mardi 9 novembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : le peintre des mots et des sons, Mathieu Boogaerts

 

C’est des rhododendrons, ça sent bon.
Une parole simple, sensible, qui rime au naturel.
Une parole qui m’entêtait lorsque lycéen, je prenais le tramway pour me rendre en cours, lecteur cd à la main, et que je me donnais de l’entrain pour affronter une nouvelle journée d’enseignement.
En ce temps là, dans la cour on s’échangeait des cds de Gérald Genty , d’Albin de la Simone, de M et de cet artiste, celui des rhodendrons qui sentent bons.
Mais pourquoi cette simple parole m’entêtait autant ?
Ce n’était pas la seule d’ailleurs.
Il y a avait aussi son cul à Honolulu, Ondulé par ci par là luné, c’est dans l’ordre des choses de penser à autre chose, Keyornew Comme c’est fulltybeau…
Sincérité, douceur, gaîté mélancolique, ce sont sans doute des valeurs dans lesquelles j’aimais me réfugier entre deux manifs contre la loi Fillon qui ne laissaient rien présager de bon, au contraire des rhododendrons.

C’est ça que j’aimais et que j’aime toujours autant dans cet artiste auteur compositeur interprète qu’est Mathieu Boogaerts.

Car Mathieu Boogaerts a la grâce légère d’un auteur intemporel transporté par de petites fougues intimes, et il a cette magie de faire germer et pousser en vous des pousses d’intimités amicales qui vous tiendront chaud au cœur tout l’hiver.

Alors que ses paroles franchissent la manche, je me réjouis qu’il fasse profiter nos amis anglais de sa verve frenchy so fulltybelle avec son nouvel album, le 8ème, sobrement intitulé En anglais, produit par Tôt ou tard, susurré dans la langue de William Blake, et qu’il interprétera au Rockstore de Montpellier le vendredi 19 novembre à 20h.

C’est un cocon d’amour que cet album, chanté dans un anglais tendre, naturel, sans prétention, qui s’invente au temps présent, un album teinté de sifflements et ponctué de petits chœurs amusants qui répondent comme des side kicks aux paroles solaires de l’artiste.

Mathieu Boogaerts évoque avec nous son séjour à Londres, son rapport à la langue anglaise et au temps, ses processus de création, ses intuitions et sa manière bien à lui de créer ces espaces d’intimité qu’il chérit tant.

Un album à croquer.

« Cette chanson n’est pas intrinsèquement funk. »

 

 

 

 

 

 

Vivre ici Frère Marie Pâques œuvre à la restauration du sanctuaire de Notre Dame de Nize à Lunas

Vivre ici Frère Marie Pâques œuvre à la restauration du sanctuaire de Notre Dame de Nize à Lunas

Diffusion : Lundi 08 novembre 2021 à 8h30 et 12h30

Animateur : Jean-Pierre FONOLLOSA

Invité : Frère Marie Pâques, moine et président de l’association Les Compagnons du Sens, sauve le sanctuaire millénaire de Notre Dame de Nize à Lunas et sa source « miraculeuse ». Par sa restauration, le site devient peu à peu une place importante du tourisme et de l’évènementiel local des Hauts Cantons de l’Hérault.
« En avant pour la mise en valeur de nos beaux patrimoines et participer modestement au développement économique des hauts cantons. »
Paix et joies. (Frère Marie Pâques).

 

Vivre ici – Au KOA JAZZ FESTIVAL du 8 au 14 novembre, les chevaliers des jam et des fêtes

Vivre ici – Au KOA JAZZ FESTIVAL du 8 au 14 novembre, les chevaliers des jam et des fêtes

Diffusion : Vendredi 05 novembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Alfred Vilayleck, fondateur du collectif KOA

 

Depuis 2007, le collectif KOA, K.O.A. nous ravit les ouïes avec leurs productions aux accents jazzy qui repoussent les frontières entre les styles et les continents, collectif que j’ai découvert cette année et auquel je suis, je dois bien l’avouer, accroc. On trouve parmi les groupes qu’il défende, le grand ensemble KOA et ses 9 musiciens talentueux, Peemaï, à qui nous avons consacré une émission passerelle fort passionnante en attendant leur nouvel album et que vous pourrez retrouver sur notre site rphm.org, ou encore Kunzit, sextet qui fera un jour l’objet de toutes nos attentions. Point de ralliement de tous ces artiste, Alfred Vilayleck, compositeur, professeur, instigateur de projets, musicien multi tout, très présent sur le territoire héraultais.

Lui et toute son équipe nous proposent un festival de guedins qui se tiendra du lundi 8 au jeudi 14 novembre, la 13eme édition du KOA JAZZ FESTIVAL, sous les signes de la poésie et du renouveau.

De nombreuses structures musicales sont concernées par cet événement : La cité des arts, le Dôme, Le Jam et la tendresse à Montpellier, le Chai du Terral et le Victoire 2 à St Jean de Védas, et la salle des trobars à Saussan.

Ce festival est également l’occasion de créer un pont entre les générations d’interprètes, entre les jeunes musiciens en formation issus de France et d’Europe et les professionnels du jazz, une aubaine pour découvrir nos talents de demain.

Il va y a voir du monde sur les scènes!

« Sans poésie, les improvisations c’est pas terrible non plus. »

Au programme donc :

Lundi 8 Novembre
Présentation + Evlyn Andria Quartet + Jam Session
Le Dôme – Montpellier
2, avenue Georges Clémenceau 34000 Montpellier
19h – Entrée libre

Mardi 09 Novembre
« Prévert Parade » André Minvielle + Papanosh

Chai du Terral – Saint Jean de Vedas Allée Joseph Cambon, 34430 Saint-Jean de Védas

20h – 12€/14€/17€

Mercredi 10 Novembre
Orchestre des jeunes de l’ONJ / Ensemble Jazz du Conservatoire dir. Denis Badault

La Cité des Arts (Conservatoire de Montpellier) – Montpellier 13 Av. du Professeur Grasset, 34090 Montpellier

20h – Entrée libre sur réservation

Jeudi 11 Novembre

GROô #2 dir. Eve Risser

Victoire 2 – Saint Jean de Védas Domaine du Mas de Grille, Rue Théophraste Renaudot, 34430 Saint-Jean-de-Véda

20h – Entrée libre sur réservation

Vendredi 12 Novembre ANNULE
Enrico Pieranunzi Trio / Alexandre Herer « Nunataq »

Samedi 13 Novembre
Sandra Cipolat Trio / Høst

Salle des Trobars – Saussan
Place de la Fontaine, 34570 Saussan

20h30 – 7€/12€

Dimanche 14 Novembre
Fwad Darwich & The New Dialects

La Tendresse –Montpellier
80 impasse Flouch, 34070 Montpellier

14h30 précédé d’un Brunch musical à 12h – 5€/15€ + 2€ d’adhésion

Master-class / Actions Culturelles

Entrée libre sur réservation

7, 8, 14 & 15 octobre
Master-class de Denis Badault avec l’Ensemble Jazz du Conservatoire à La Cité des Arts

6, 7, 8, 9 novembre
Résidence de Création de l’Orchestre des Jeunes de l’ONJ dir. Denis badault

La Cité des Arts Répétitions publiques les 8 & 9 novembre de 17h à 18h

10 novembre Atelier professionnel “Grands Formats” avec l’Orchestre des Jeunes de l’ONJ & le GROô porté par le réseau Occijazz

Vivre ici Claudia Montanari, Artiste Photographe et Frédéric Mayet, Journaliste

Vivre ici Claudia Montanari, Artiste Photographe et Frédéric Mayet, Journaliste

Diffusion : Jeudi 04 novembre 2021 à 8h30 et 12h30

Animateur : Jean-Pierre FONOLLOSA

Invités : Claudia Montanari, Artiste Photographe, et son exposition Photo Video « Vita Nova 5 » qui sera proposée du lundi 8 au vendredi 26 novembre 2021 de 14h a 16h, dans les locaux de la rédaction locale de Midi Libre, place de la Comédie à Montpellier. Frédéric Mayet, Journaliste à Midi Libre, est à l’initiative de cet évènement.

 

Vivre ici Nicolas Grosso

Vivre ici Nicolas Grosso

Diffusion : Mercredi 03 novembre 2021 à 8h30 et 12h30, rediffusion samedi 06 novembre 2021 à 9h30

Animateur : Jean-Pierre FONOLLOSA

Invité : Nicolas Grosso

Cet Artiste Guitariste, Auteur, Compositeur, Interprète et Arrangeur de Sète, partage avec nous sa passion pour la musique.

 

Nicolas Grosso – CAMILLE LAFON – 010

Voici le clip de Nicolas Grosso – Histoire De Chaussettes (Clip officiel)

Vivre ici – Gérard Jugno 106, sensiblement techno

Vivre ici – Gérard Jugno 106, sensiblement techno

Diffusion : Mardi 02 novembre à 08h30 et 12h30

Animateur : Samuel Heyndrickx

Invité : Gérard Jugno 106, créateur sonore, Dj Dark Techno Hybride, fondateur du label montpellierain Linge Records

 

« Chef, la situation ici est devenue incontrôlable, ce qui devait être un simple contrôle de routine est en train de virer au calvaire. Non, je suis tout seul sur le parking, les collègues sont toujours à l’intérieur. Une fois passé la porte du Sonambule, ils sont tous devenus cinglés ! J’en ai vu remplir leurs flingues de vodka pour se faire des shots par dessus le comptoir et utiliser leur taser pour embraser des B-52 ! Il y en a d’autres qui utilisent leur matraque sur la piste de danse pour faire du limbo! J’ai réussi à m’extirper in extremis de la salle quand ils ont commencé à se désaper et à chanter : « et on fait tourner les pares balles ! ».

C’est à cause de ces deux Djs chef : il y en a un de renommée mondiale, Arnaud Rebotini, César de la meilleure musique originale pour le film 120 battements par minutes, et l’autre c’est Gérard Jugno 106. Quoi ? Celui qui a gagné le césar anniversaire cette année avec la troupe du Splendid ? Non non, rien à voir, lui c’est un possédé des platines, un sataniste de l’analogique sélectionné cette année au projet 34 tours, dispositif d’aide aux artistes émergents!

Et là c’était qu’une répétition alors vous imaginez quand ils joueront ensemble au Sonambule le vendredi 19 novembre 2021 à 21h pour des tarifs allant de 16 à 5€ !

Je vous jure chef, on est par armés pour ce genre de sons !  »

On serait tentés de croire que la musique techno de Gérard Jugno 106 n’est qu’un assemblage bizarroïde de sons complètement chtarbés qui n’ont pour unique fonction de vous dézinguer la calebasse mais ce serait sans compter la sensibilité de ce créateur sonore qui, au travers de ses créatures électroniques, traite de tout un tas de choses intimes: de ses angoisses, de sa vision du futur, d’oppression virtuelle… ou encore rend hommage aux amis qu’il a aimé, redonnant un nouveau sens à ce qu’il crée au fur et à mesure qu’il l’interprète, le tout saupoudré d’un humour bien à lui. Il nous en dit plus sur son album « Grand Korg Malade » sorti en juin dernier sur le label TURC MECANIQUE. Rentrez en transe dans sa danse.

L’album est à prix libre sur le bandcamp de Linge Records.

« Ca passe ou ça casse quoi. »